Les prévisions de croissance revues à la baisse pour la Belgique

Plusieurs banques ont abaissé leurs prévisions de croissance pour l'économie belge cette semaine, rapportent samedi L'Echo et De Tijd sur base d'une enquête. Cela est principalement lié aux prix très élevés de l'énergie, eux-mêmes influencés par la crainte de pénuries.

Argent en Belgique
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Cette crainte a entraîné une hausse spectaculaire du prix du gaz en Europe. Le gaz naturel est devenu 64% plus cher depuis le début du mois d'août. Le gaz coûte désormais sept fois plus cher qu'il y a un an et est environ dix fois plus cher qu'aux États-Unis. Quant au prix de l'électricité, il a également augmenté.

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"Nous nous attendons à un problème d'énergie en hiver", déclare Philippe Ledent, économiste chez ING. "Nous partons du principe que les prix de l'énergie resteront élevés et nous craignons une pénurie d'énergie."

Craintes de pénurie d'énergie

Les cinq banques interrogées prévoient toutes une croissance nulle au troisième trimestre. Quatre des cinq - BNP Paribas Fortis faisant exception - prévoient une contraction de l'économie au quatrième trimestre.

ING et Degroof Petercam prévoient une récession, car elles voient également l'activité économique diminuer au premier trimestre 2023. Les économistes parlent de récession lorsque l'économie se contracte pendant deux trimestres consécutifs.

La prévision de croissance moyenne des banques pour toute l'année 2023 est d'à peine 0,2%, contre 2,4% pour 2022. Mais les prévisions vont de -0,4% à +0,7%. Cette grande différence illustre l'énorme incertitude.

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