
Indexation des salaires: accord en vue pour reporter la hausse des cotisations patronales

Un accord semble se profiler au sein du gouvernement, actuellement en négociations budgétaires, pour ne pas faire subir aux entreprises une hausse de leurs cotisations sociales patronales à la hauteur de l'augmentation des salaires indexés sur l'inflation, indique l'Echo dans son édition de mercredi. Le quotidien évoque "un quasi-consensus" entre les partenaires de la Vivaldi à ce sujet
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.Le Soir précise quant à lui, mercredi également, que les libéraux francophones en font une priorité, citant le vice-Premier ministre MR Davd Clarinval. Celui-ci se dit ouvert à la discussion sur les modalités pratiques. Mais en face, les socialistes et les écologistes ne souscrivent pas à une mesure linéaire. Ils veulent en revanche "cibler" les aides en faveur des entreprises en difficulté et, quoi qu'il en soit, n'imaginent pas de soumettre au débat, même indirectement, le mécanisme d'indexation, souligne le journal.
11,5 milliards par an
Selon l'Echo, la mesure est destinée à tempérer le choc de la hausse des coûts salariaux des entreprises belges. Cette augmentation, chiffrée actuellement à 23 milliards d'euros en l'espace de deux ans, menace la compétitivité des entreprises belges face à leurs concurrentes étrangères. La durée du report n'est pas encore fixée.
D'après les chiffres qui circulent au sein du gouvernement, les salaires bruts devraient augmenter en 2023 de quelque 8 milliards d'euros en raison de leur adaptation au coût de la vie. Sur ce surcoût dû à l'indexation, les employeurs devraient normalement encore débourser 1,9 milliard d'euros de cotisations patronales.
L'Echo précise par ailleurs qu'une autre option consisterait à exonérer purement et simplement les employeurs du paiement d'une partie de ces charges sociales supplémentaires.