Bruxelles continue l'application de Good Move: voici ce qui changera

Dans la continuité du plan Good Move, la ville de Bruxelles va mettre en service de nouveaux dispositifs de contrôle de circulation au sein du Pentagone.

Sens interdit dans le Pentagone
Panneau signalant un sens interdit dans le centre de Bruxelles, le 16 août 2022, jour d’application du plan Good Move ©BelgaImage

Après une première étape en août dernier, Bruxelles va passer à la suite de son plan Good Move. C'est ce que nous confirme le cabinet de l'échevin de la Mobilité, Bart Dhondt. Selon ce dernier, il s'agit non pas vraiment ici d'une «deuxième phase» mais plus d'une «continuité» du plan tel qu'il avait été établi. Des changements dont l'application totale est prévue pour la fin novembre et qui concerneront le centre de la capitale, avec de nouveaux dispositifs de contrôle de la circulation.

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Des caméras et des bornes

Pour rappel, cet été, Bruxelles a été divisée en boucles de circulation couvrant l'espace délimité par la petite ceinture (R20). Cette fois-ci, il s'agit de renforcer le contrôle des passages dans l'ultra-centre. Une dizaine de caméras ANPR permettront ainsi de repérer les véhicules qui peuvent ou pas circuler dans la rue concernée. Ceux qui n'ont pas de dérogation recevront d'abord un courrier d'avertissement puis une sanction communale de 58€ en cas de récidive. L'interdiction de passage sera d'autant plus visible pour les automobilistes que dans six cas sur dix, ces caméras ANPR seront doublées d'un dispositif de bornes rétractables.

À lire: Le plan Good Move continue de s’implémenter à Bruxelles : les quartiers d’Ixelles et de Schaerbeek concernés

«En fait, dans la plupart des cas, ces caméras et ces bornes sont déjà en place», précise le cabinet de Bart Dhondt. «C'est leur mise en activité officielle qui va arriver fin novembre. Ces caméras contrôleront l'accès à certaines zones interdites afin de les verbaliser. Quand ces caméras seront activées, il y aura d'abord une phase d'avertissement et il n'y aura pas directement de sanctions administratives».

Pour passer ces points de contrôle, il faudra obligatoirement détenir une dérogation. Certains l'auront d'office, comme les forces de l'ordre, les ambulances, les taxis et les véhicules d'entretien. D'autres devront se plier à certaines conditions mais pourront jouir de ce droit, comme les commerçants et d'autres professionnels. Les riverains «auront bien sûr droit à une dérogation». «Même si certaines bornes ne sont pas encore en fonction, on conseille aux personnes concernées de déjà faire leurs demandes de dérogation», précise le cabinet de l'échevin.

En théorie prévue pour début octobre, les autorités communales ont repoussé l'application officielle de ces nouveautés de plus d'un mois. En cause: la volonté de s'assurer que doit soit au point et que tout le monde ait l'opportunité de demander une dérogation de passage. Des précautions supplémentaires alors que le nouveau plan de mobilité crée beaucoup de tensions dans la région bruxelloise.

À lire: "Good Move": pourquoi tant de tensions autour du plan bruxellois?

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