
Demandeurs d'asile: la Belgique doit-elle adopter un plan de répartition?

Groen est d'avis qu'un plan de répartition obligatoire doit faire partie de l'approche pour répondre à la crise de l'accueil, rapportent lundi De Standaard, Het Nieuwsblad, Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg.
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Choc entre Groen et la secrétaire d'État
Pour les écologistes, la coupe est pleine: la secrétaire d'État à l'Asile et la Migration Nicole de Moor (CD&V) doit présenter un plan de répartition pour faire face à la crise de l'accueil des demandeurs d'asile, estime le président de Groen Jeremie Vaneeckhout. «Nous n'avons pas l'intention d'attendre que quelqu'un vienne à mourir ici en rue», fustige-t-il. Son parti frappe du poing sur la table: «Il faut un plan total ou pas de plan».
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Avec un tel plan de répartition, les pouvoirs locaux seraient obligés d'accueillir des demandeurs d'asile. Les Pays-Bas viennent d'adopter une telle mesure la semaine dernière. M. Vaneeckhout dénonce en outre la lenteur avec laquelle la Défense réagit à une telle crise humanitaire. Cependant pour la secrétaire d'État de Moor, un plan de répartition n'est pas envisageable. «Si demain je dois approuver une telle obligation, alors je sais que certaines communes ne pourront pas y pourvoir même avec la meilleure volonté au monde». Les écologistes escomptent en outre davantage de prise de responsabilités de la part du Premier ministre, «comme aux Pays-Bas», pour un plan de dispersion.