

En mars, le PS devra élire un nouveau président au sein de son parti. Sans surprise, Paul Magnette devrait être élu, étant donné qu’il est le seul candidat pour sa réélection. Mais il a fait une autre confidence pour nos confrères du Soir : l’homme politique se déclare également candidat pour le poste de Premier ministre.
Une fonction qu’il a manquée de peu lors des élections en 2019-2020, un scrutin qui l’a beaucoup marqué. “La logique est que l’on fasse des gouvernements qui sont majoritaires au nord et au sud du pays, et que le poste de Premier ministre revienne au premier parti de la première famille politique”, commence-t-il. “Cela n’a pas été le cas en 2019-2020 pour une série de raisons, passons. En 2024, si la famille socialiste arrive en tête et que le PS est devant (NDLR : devant Vooruit et Conner Rousseau, qui en veut lui aussi), je ne déclinerai pas la responsabilité, j’assumerai”, a-t-il poursuivi. Il assure également qu’il sera tête de liste aux fédérales dans le Hainaut.
En revanche, pas question pour lui de travailler pour l’Europe comme il se murmure dans son parti. “J’ai encore envie de faire un certain nombre de choses dans ce pays dans les cinq années qui viennent”, coupe-t-il. La question est de savoir avec quelle coalition il comptera former son gouvernement. Une chose est certaine, il connaît déjà son ennemi : “Je ferai tout ce qui est possible pour éviter la N-VA et son confédéralisme”, continue-t-il. “De Wever parle même de réaliser son projet de manière extralégale, quasiment un coup d’Etat, alors là, franchement… Bon, ça pourrait être une Vivaldi sans le MR par exemple, on n’est pas obligés d’avoir toujours la symétrie.”