
Voici le montant qu'un Belge sur cinq est en incapacité de payer en cas de dépense imprévue

Ainsi, plus d'un Belge sur cinq ne peut faire face à des dépenses imprévues ou s'offrir une semaine de vacances annuelles dans un autre logement que le sien. Pour cette étude, 13 postes de dépenses ont été pris en compte, comme le paiement des factures, le chauffage de son domicile, le remplacement de meubles ou vêtements usés, le fait de posséder deux paires de chaussures, les petits plaisirs hebdomadaires, etc.
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Parmi les 6.700 ménages interrogés, ceux qui étaient incapables de répondre à cinq de ces aspects sont considérés en situation de privation matérielle et sociale. L'an dernier, 9,5% de la population belge se trouvait dans cette situation.
Impossible de faire face à une dépense imprévue de 1.300 euros
Faire face à une dépense imprévue de 1.300 euros est ainsi impossible pour 22,7% des Belges. Cela concerne même plus de la moitié de la population pour les chômeurs (57%), les locataires (52,8%), les membres de familles monoparentales (54,8%) et les personnes ayant les plus faibles revenus (56,4%). On observe aussi d'importantes disparités entre les Régions: si 36% des Bruxellois et Bruxelloises en sont incapables, tout comme 34% des Wallonnes et Wallons, ce nombre est bien moins élevé en Flandre: 13,6%.
Un écart qui se remarque au fil des 13 critères. Ainsi, 17,5% de la population en Région de Bruxelles-Capitale, 14,4% en Région wallonne et 5,4% en Région flamande se trouvent en situation de privation matérielle et sociale.
La pauvreté subjective, soit le fait d'avoir (de grandes) difficultés à joindre les deux bouts, est également particulièrement marquée dans la capitale (35,4%). Près d'un quart (23,7%) en souffre au sud du pays, tandis qu'elle se limite à une personne sur dix (9,7%) en Flandre.