
Révolution dans l'enseignement supérieur : voici à quoi devrait ressembler le nouveau calendrier scolaire

Le calendrier scolaire de l’enseignement supérieur devrait s’aligner sur celui de l’enseignement fondamental. La ministre Valérie Glatigny, invitée sur La Première ce mercredi, souhaite avancer le plus rapidement sur ce dossier et a pour objectif de lancer ce nouveau calendrier avant la fin de la législature, en 2024.
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Une rentrée académique à la fin du mois d’août, une fin d’année mi-mai, c’est une petite révolution pour l’enseignement supérieur : « Concrètement il y aura un alignement avec l’enseignement obligatoire pour la rentrée. On va commencer plus tôt, le dernier lundi du mois d’août, et on va terminer l’année plus tôt également. Un étudiant qui réussira ses 60 crédits du premier coup, aura fini à la mi-mai. Un étudiant qui aura une deuxième session aura fini à la mi-juillet », a expliqué la ministre de l’Enseignement supérieur sur Matin Première.
« Il y aura un vrai break à Noël et pendant l’été. Cela permet par exemple aux jeunes de se consacrer aux mouvements de jeunesse, au sport et aux professeurs d’avoir un moment pour faire de la recherche », a-t-elle continué.
Plus de réussite
L’objectif de cette réforme est d’installer un « réel moment de rupture » dans l’année académique pour plus de réussite : « On est en train de changer le calendrier académique sur base de la qualité des apprentissages. Nous pensons que les étudiants vont réussir davantage si on rythme mieux l’année académique. Nous souhaitons mieux baliser la progression vers la réussite avec un rythme comme suit: les apprentissages, les évaluations, le repos. Chaque période sera bien identifiée ».
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