Charleroi : Paul Magnette défend sa ville et détaille les 9 travaux essentiels au renouveau carolo

Un campus et un méga-hôpital redessinent le profil de la ville, malgré un gros dossier sur l’insécurité. La Région mise sur l’avenir dans un paysage où le Musée des Beaux-Arts fait peau neuve et où règnent encore des entreprises patrimoniales comme Dupuis.

Paul Magnette @Ennio Cameriere

Paul Magnette trône sur un tas d’authentiques pierres bleues du Hainaut qui font face à l’hôtel de ville. Il pose avec des Carolos qui réclament un selfie au beau milieu des chantiers. Charleroi est la ville de Belgique qui, depuis 2014, a décroché le plus d’investissements publics. Une manne colossale. “Il ne faut pas trop le dire parce que ça fait râler les autres”, plaisante Magnette qui ne semble pas s’inquiéter d’un manque d’investissements privés.

On verra pour la Ville-Haute, ça va mettre plus de temps. Mais à la Ville-Basse, chaque euro public a généré six euros d’investissements privés. Un effet levier indéniable.” Pour jauger de la rénovation de sa ville, désormais décor d’une série - Trentenaires, nouvelle fiction de la RTBF -, le bourgmestre prend de la hauteur plutôt que de s’arrêter à la saleté qui continue à faire râler les habitants ou l’insécurité qui les inquiète. “Il faut regarder les toits. C’est le meilleur indicateur de la rénovation d’une ville. Quand on rénove le toit, on rénove en profondeur et c’est qu’on a l’intention de rester. Place de la Digue, il y a vingt nouveaux toits. Donc ça marche.

Découvrez ses 9 travaux dans le Moustique de la semaine

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