La mafia 'Ndrangheta foudroyée en Belgique : saisie de véhicules, montres, vêtements de luxe, d’armes, de balises de localisation et comptes gelés

Début du mois de mai, 132 membres présumés de la mafia 'Ndrangheta ont été interpellés en Europe dont 13 en Belgique.

La mafia 'Ndrangheta foudroyée en Belgique : saisie de véhicules, montres, vêtements de luxe, d’armes, de balises de localisation et comptes gelés
D.R.

Début du mois de mai, 132 membres présumés de la mafia 'Ndrangheta ont été interpellés en Europe dont 13 en Belgique. Le point de départ de ce coup de filet d’ampleur, décrit par le parquet fédéral belge comme “la plus grande opération jamais menée contre la mafia calabraise en Europe”, se situe bien en Belgique, et plus précisément dans le Limbourg, où des liens étroits ont été détectés entre certaines familles et des criminels présumés de San Luca, village calabrais berceau de la 'Ndrangheta.

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Opération jamais vue 

Les résultats de cette opération à l’échelon belge sont aujourd’hui connus. “25 perquisitions, ayant permis la saisie de quatre véhicules de luxe, d’une somme de 55 000 euros en liquide, des montres et des vêtements de luxe, d’environ 25 armes, de munitions, de GSM et de balises de localisation, ont été menées dans notre pays”, a indiqué le ministre de la Justice en commission. .”

46 comptes bancaires ont été gelés, pour une valeur estimée à l’heure actuelle à 383 685 euros. Un dossier existant a été joint à ce dossier dans lequel cinq personnes ont déjà été arrêtées précédemment, dont trois sont encore sous mandat d’arrêt. Dans notre pays, 13 personnes ont été privées de liberté, dont sept dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen ; l’extradition de ces sept personnes est demandée. Deux personnes ont été libérées sous conditions. Il s’agit d’une instruction portant sur des faits d’organisation criminelle et d’infractions à la loi sur les stupéfiants, plus précisément un trafic de cocaïne.

La Belgique “était vraiment le moteur de cette opération, et le point de départ de cette enquête à grande échelle se situe également ici”, a souligné mercredi Antoon Schotsaert, porte-parole du parquet fédéral. “C’est un peu le couronnement d’une enquête que nous menons depuis 5 ans, patiemment, avec des collègues étrangers”, indique Eric Snoeck, directeur général de la Police judiciaire fédérale.

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