La distraction au volant en cinq chiffres

3.020

Le nombre d’infractions causées par la distraction au volant constatées dans tout le pays les 24 et 25 mai 2023. La police fédérale et 86 zones locales participaient à l’opération.

4 sur 5

80 % des automobilistes en infraction utilisaient leur téléphone portable en conduisant. Parmi les autres 20 %, les policiers ont vu des conducteurs se maquiller, se raser ou même lire le journal...

28,6 %

La hausse du nombre d’infractions par rapport à la même opération réalisée en novembre 2022. 2.348 distraits avaient été contrôlés. En mai 2022, ils étaient 2.445.

1 sur 4

L’Agence wallonne de la sécurité routière estime qu’entre 5 % et 25 % des accidents sont causés par une forme de distraction. Écrire un message au volant augmente le risque entre 6 et 10 fois.

174 €

Le coût de l’amende pour utilisation d’un téléphone en conduisant en Belgique. Peu importe qu’il soit dans votre main, sur vos genoux, sur le siège passager ou calé sur votre épaule.

Point final

La troisième opération nationale de contrôle de la distraction au volant en Belgique n’est pas encourageante. Une légère baisse avait été constatée entre mai et novembre 2022, mais une hausse de 28 % a été notée fin mai 2023. Certes, le nombre de permis retirés immédiatement a baissé, passant de 588 en novembre à 468. Mais pour la police fédérale, “de nombreux conducteurs ne sont toujours pas conscients du danger que représente l’utilisation du GSM. Des actions préventives et répressives sont donc absolument nécessaires”. D’après l’Institut Vias, l’utilisation du kit mains libres n’est toujours pas généralisée. 25 % des moins de 34 ans passent un coup de téléphone au volant au moins une fois par mois. 20 % d’entre eux prennent aussi parfois des photos ou des vidéos. Et 8 % des conducteurs de tout âge déclarent parfois participer à des réunions sur la route… En moyenne, 300 amendes pour utilisation du téléphone sont données quotidiennement.