

Dès l’arrivée sur les lieux encadré par la police (barrières nadar et rues fermées) en ce samedi matin, l’émotion est palpable. Après les centaines de fans venus lui rendre hommage hier soir au crématorium du Champ de court, ils sont encore plus nombreux -et venant même de France- , tous coiffés d’un parapluie en cette matinée un brin pluvieuse. « C’est normal, nous glisse ainsi Josiane une fan de la première heure de « Nono » et ses chansons poétiques. Quand Barzotti meurt, le ciel pleure ».
Si l’église Notre Dame ne peut accueillir que 120 personnes, un écran géant a été installé aux abords pour que la foule puisse suivre le cérémonie hommage à l’interprète de Madame et Aime moi.
Parmi les personnalités présentes ou attendues (Herbert Léonard, Frédéric François ou Daniel Guichard lui ont rendu hommage en mots ou gerbes de fleurs), on peut citer Élio Di Rupo, Enzo Scifo, Franck Michael, Alexandre Bouglione, Frédéric Etherlinck, Richard Ruben ou encore ses amis chanteur Claude Michel, Christian Delagrange et Lou Deprijck.
Mais aussi l’équipe de Jeanne Manson (qui avait fait un duo avec notre Rital sur Ce que tu dois être belle) mais aussi Michèle Torr a fait le déplacement, celle avec qui Claude Barzotti avait fait un duo, sur Notre père, une prière qui résonne encore plus aujourd’hui. Ou encore Morgane, la chanteuse belge de l’Eurovision 1992 (avec son titre: Nous, on veut des violons écrite par Claude Barzotti) qui a chanté « Là où j’irai… dormir » du regretté Rital lors de l’entrée de la dépouille de l’artiste dans l’église. Et sous les acclamations du public.
Autre moment fort attendu de la cérémonie: les discours dechirants de ses filles Sarah et Vanessa (« Nono notre héros ») ou ce poème, en chanson, écrit et composé par le parolier de Claude Barzotti, Angelo Patuano (auteur notamment de son dernier titre Un homme), sur une idée de Claude Barzotti, lorsqu’il était malade, en personne.
Après la cérémonie hommage, un cortège est prévu jusqu’au crématorium situé au Champ de Court. Et toute la famille et proches (dont ses filles Sarah et Vanessa ou encore son frère Alessandro revenu de Sicile) se rendront ensuite au domicile de Court-Saint-Étienne de Claude Barzotti. Là où il souhaitait passés ses derniers instants. « Claude était en vrai poète entend-on encore. Avec des chansons à émotions qui ne nous quitteront jamais. » Bref un dernier adieu émouvant. Ciao Rital!