
L'épargne des Belges face à l'inflation en cinq chiffres

55 %
Selon ING, la part des Belges indiquant être contraints de baisser leur épargne mensuelle en raison du contexte de l’inflation.
La lecture de votre article continue ci-dessous
300 milliards
En euros, selon la BNB, le montant approximatif que les Belges possèdent sur leurs comptes épargne. En mars et en avril, celui-ci est passé sous ce seuil symbolique. La preuve que certains puisent dans leur épargne pour compenser l’inflation.
0,45 %
Le nouveau taux de base de plusieurs banques (Crelan, AXA, ING, etc.) sur les carnets de dépôt, hors primes de fidélité. Ces taux restent relativement bas compte tenu des bénéfices des banques qui se comptent en milliards.
23,5 milliards
La hausse du patrimoine financier (hors immobilier) des Belges entre 2022 et le premier trimestre 2023, qui continue malgré tout de grossir, selon la BNB.
2 à 4 %
Le rendement brut, avant précompte mobilier, sur l’argent épargné sur des comptes dits “à terme”. Une alternative sûre pour ceux qui n’ont pas besoin de pouvoir récupérer leurs économies immédiatement en cas de coup dur.
Le point final
5,7/10. Voilà la note que les Belges octroient en moyenne à leur situation financière dans l’enquête d’ING. Il y a cinq ans, elle était de 6,2. Depuis, l’inflation a bousculé les deux tiers des ménages forcés de revoir leurs dépenses alimentaires par rapport à il y a cinq ans. Par conséquent, nombreux sont ceux qui ont dû puiser dans leurs économies. La remontée des taux sur les comptes épargne ne les sauve pas, car elle est peu enthousiasmante comparée, par exemple, à ce que l’on observe sur les livrets A en France, où l’épargne est majorée de 3 %. Selon une estimation de Test Achats publiée cette année, 27 % des Belges affirment ne plus avoir d’argent à la fin du mois. Évidemment, certains voient leurs deniers augmenter. Ainsi, selon la BNB, le patrimoine financier a atteint un total de 1.500,8 milliards d’euros. La preuve que les inégalités s’intensifient et que la classe moyenne s’effrite.