
Conner Rousseau à la Pride d'Anvers: "il reste beaucoup de travail" pour améliorer l'inclusion des LGBTQIA+

"Il y a encore beaucoup de travail à accomplir avant que tout le monde puisse être soi-même en toute sécurité", a déclaré le président de Vooruit, Conner Rousseau, alors que la Pride d'Anvers bat son plein samedi après-midi dans les rues de la métropole flamande. Comme de coutume, de nombreux partis politiques sont présents dans le cortège.
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"Pour défendre la sécurité, pour l'égalité des droits"
"Tant que des jeunes homosexuels seront tabassés en raison de leur orientation sexuelle, tant que la gestation pour autrui ne sera pas réglementée de manière décente et tant que l'extrême droite continuera à qualifier d''anormales' ces personnes, la Pride restera nécessaire", a estimé le président du parti socialiste flamand, qui avait révélé avant l'été être bisexuel. "C'est pourquoi nous défilons aujourd'hui. Pour défendre la sécurité. Pour l'égalité des droits".
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Même si la Belgique est, d'après ILGA-Europe, le deuxième pays le plus LGBT-friendly du continent, les droits des LGBTQIA+ (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels, queers, intersexes, asexuels et autres sexualités minorisées) sont également mis à mal dans notre pays, ces personnes étant quotidiennement confrontées à de la violence physique ou verbale, selon Vooruit. Les chiffres du centre interfédéral pour l'égalité des chances Unia le confirment. Cette situation affecte le bien-être mental de la communauté LGBTQIA+, soutient le parti. "En témoignent la peur que ces personnes ont de faire leur coming-out, leur faible estime d'elles-mêmes et le taux de suicide élevé".