
Vol en hélico, sorties en boîte... : des activités qui détonnent pour des résidents de cette maison de repos
Ce jeudi 14 septembre, l’équipe de chroniqueurs se composait du juge Denis Goeman, de Xavier Dupret économiste à la Fondation Joseph, d’Emmeline Van Den Bosch et de Jean-Marc Gheraille le directeur d’antenne de LN24. Entourés de leurs invités, ils ont abordé les sujets suivants : le burn-out, la présence des loups en Belgique et les conditions de vie de nos aînés dans les maisons de repos.
Concernant la présence de meutes de loups en Belgique et les potentiels dangers que celle-ci entraîne, Julien Bal reçoit Vinciane Schockert, zoologiste Service public de Wallonie. Elle confirme la présence d’une troisième meute de loups en Belgique. Mais des attaques contre du bétail agitent les politiques qui s’inquiètent des risques de la prolifération des loups. Ursula Von Der Leyen a récemment déclaré qu’elle souhaitait changer la législation européenne et se place ainsi du côté de bergers. Emmeline Van Den Bosch rappelle que le loup est une espèce protégée et qu’il n’est pas une menace. “Il y a un mythe du loup, du grand méchant qu’on entendait dans les comtes quand on était enfant”, ajoute-t-elle. Elle insiste sur le fait que le loup fuit l’homme. Elle explique que les quelques attaques qui ont été recensées étaient liées à la rage. Mais la rage a disparu. Pour Jean-Marc Gheraille, le problème est flou. Il rappelle qu’à une époque, on était content que le loup disparaisse. Puis, on était content qu’il revienne. Et maintenant, on se plaint de ce renouveau.
Sur les conditions de vie des seniors au sein des maisons de repos, Julien Bal accueille Youssef Kaddar, coordinateur de vie sociale chez Novadia. Plusieurs pensionnaires témoignent leur enthousiasme face aux activités proposées par Youssef Kaddar dans son établissement. Il explique comment il a changé la dynamique des activités proposées dans les homes. Il explique être sorti en boîte de nuit avec les résidents, avoir fait un vol en hélicoptère, etc. “Beaucoup de directions cantonnent les activités des résidents. Ils doivent faire un bingo. Ils ne peuvent pas faire ceci, cela”, explique ça. Pour lui il faut surpasser la peur que quelque chose se passe mal pour les résidents.