
La bonne nouvelle du jour : saluer nos voisins nous rendrait plus heureux

Personne n’y échappe, sauf si les relations avec vos voisins sont loin d’être au beau fixe. Simple marqueur de politesse ou première étape amicale pour engager la discussion, saluer nos voisins fait partie de notre quotidien. Et derrière cette simple habitude sociale, se cache en réalité un réel enjeu pour notre santé mentale !
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En effet, c’est ce qui ressort d’une étude de la société américaine Gallup, menée sur 4500 personnes. Dans un premier temps, les participants à l’étude était invité à évaluer leur score de bien-être lié aux voisins : bien-être professionnel, bien-être social, bien-être financier, bien-être physique et bien-être de la communauté.
Suite à leurs réponses, chaque personne recevait un score, ou un indice, fixé sur une échelle allant jusqu’à 100, et qui déterminait leur bien-être et épanouissement. Et il ressort de l’enquête que « le score de bien-être des Américains augmente régulièrement en fonction du nombre de voisins salués, passant de 51,5 parmi ceux qui disent bonjour à zéro voisin à 64,1 pour ceux qui saluent six voisins », note la chaîne de télévision Boston 25 News.
Le 6 comme chiffre porte-bonheur
Ainsi saluer ses voisins nous rendrait plus heureux. Mais attention, pour maximiser les effets de cette astuce, il faut le faire un certain nombre de fois très précis. 6 fois pour être exact. Ni plus, ni moins !
C’est ce que maintient Dan Witters, directeur de recherche pour le Gallup National Health and Well-Being, « après six voisins, il n’y a plus d’avantages à saluer vos voisins. Mais en saluer six vaut mieux qu’en saluer cinq, cinq vaut mieux que quatre… jusqu’à zéro », précise-t-il auprès de CNN. En effet, selon l’expert, après 6 voisins salués, la sensation de bonheur et de plénitude s’estompe. Comme si on s’y était habitué.
De plus, il ressort aussi de l’étude que les personnes agées de plus de 65 ans prennent plus le temps de saluer leur entourage. « Les salutations augmentent assez régulièrement avec l’âge », remarque l’analyste américain. « Les Américains plus âgés sont plus susceptibles de déménager à la retraite dans une ville de taille moyenne ou petite ou même dans une zone rurale où les opportunités de connaître des voisins, seraient plus grandes », poursuit-il du côté de la chaîne américaine.
En attendant, vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Car il ne faut plus limiter les salutations du voisinage qu’à l’annuelle fête des voisins, mais bien tous les jours.