L'industrie des substituts végétaux craint les règles sur les noms de leurs produits

Le secteur estime que le débat sur les appellations de type "steak végétal" détourne en réalité l'attention du véritable enjeu : encourager l'alimentation à base de plantes.

un burger végétarien comme substituts de viande
© BelgaImage

Next Food Chain, réseau d'alimentation végétale, s'inquiète des nouvelles réglementations à venir concernant la désignation des produits végétariens. L'organisme a partagé ses réserves dans un communiqué de presse vendredi.

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Le SPF Economie travaille en effet sur de nouvelles réglementations quant à l'appellation de produits végétariens et à base de plantes. Actuellement, dans les rayons des supermarchés, les consommateurs peuvent trouver des "steaks végétariens'", ou encore du "hachis végétal". Ces appellations pourraient s'avérer trompeuses, selon le SPF.

"Rien ne prouve que les consommateurs trouvent ces termes déroutants", indique Fien Louwagie d'EVA/ProVeg, l'un des membres du réseau. "C'est justement grâce à cette référence à un produit carné que les gens savent comment utiliser le substitut." Mme Louwagie estime que le débat sur ces appellations détourne en réalité l'attention du véritable enjeu : encourager l'alimentation à base de plantes. "L'avenir est à base de plantes, quel que soit l'emballage et le nom inscrit dessus", a-t-elle déclaré.

Le cabinet de la secrétaire d'État Eva De Bleeker (Open VLD), en charge des questions relatives à la consommation, souligne que ces nouvelles règles ne sont que l'application de recommandations européennes existantes. "Le travail sera achevé au cours des prochains mois et devrait aboutir à des directives acceptables, simples et claires pour tous." La secrétaire d'État insiste sur la nécessité d'une approche européenne unifiée. "Si les États membres se mettent à interpréter différemment la législation européenne pour leurs directives respectives, cela aura un impact négatif tant sur le bon fonctionnement du marché intérieur que sur la protection des consommateurs."

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