
Pouvoir d’achat : voici quand l’inflation devrait retomber à un niveau «normal»

Il faudrait encore attendre 2025 pour repasser sous les 2%. La croissance de l'économie belge devrait par ailleurs se renforcer en 2024 et atteindre en moyenne 1,4% en 2025-2028, tandis que la dette publique représenterait 119% du PIB à l'horizon 2028. La guerre en Ukraine, avec la très forte hausse des prix du gaz naturel et de l'électricité, ont fait progresser les prix à la consommation belges l'année dernière.
La lecture de votre article continue ci-dessous
Les craintes de problèmes majeurs d'approvisionnement en gaz se sont néanmoins apaisées fin 2022 et les prix à la consommation des produits énergétiques ont sensiblement diminué, apportant une contribution négative à l'inflation. Selon les prévisions du Bureau du Plan, l'inflation totale devrait atteindre 4,5% en 2023, avant de reculer à 2,9% en 2024 et à 1,7% par an en moyenne au cours de la période 2025-2028.
🡢 À lire aussi : Les frites surgelées 51% plus chères : l'inflation reste forte dans les supermarchés, voici les produits qui ont le plus augmenté
Timide croissance en 2023 et 2024 de l'économie belge
La croissance de l'économie belge devrait, elle, s'établir à 1,0% en 2023, à la faveur du ralentissement de l'inflation. Elle se renforcerait ensuite jusqu'à 1,7% en 2024, portée par la reprise des investissements des entreprises et le redressement du pouvoir d'achat, avant d'afficher en moyenne 1,4% au cours de la période 2025-2028. Les prévisions évoquent également une croissance de l'emploi moins soutenue que lors des six dernières années mais le taux d'emploi devrait néanmoins poursuivre sa progression pour atteindre 74,4% en 2028 (72,0% en 2022), avec une hausse de l'emploi de 236.000 personnes sur la période 2023-2028.
🡢 À lire aussi : Inflation : voici pourquoi la prochaine indexation des salaires aura lieu plus tard que prévu
A politique inchangée, le déficit public est par ailleurs évalué à 5,7% du PIB en 2023, en raison entre autres du recul de la croissance ainsi que des effets différés de la forte inflation de 2022 sur certaines recettes et dépenses, et 5,4% en 2024, surtout à cause de l'extinction des mesures "énergie". Il continuerait à augmenter légèrement les années suivantes, poussant la dette publique à 119% du PIB à l'horizon 2028.
🡢 À lire aussi : L'inflation tombe sous les 10 %, mais les prix continuent leur hausse dans l'alimentation