
Achat immobilier : la génération Z bien plus en avance que les millennials

L’avenir immobilier est plus rose pour la génération z qui s’y projette avec plus de facilité que les millennials. C’est le magazine Insider qui est revenu sur cette étude signée Redfin, une société américaine.
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Comment les jeunes se projettent-ils dans le marché immobilier ? C’est l’une des questions auxquelles tente de répondre l’enquête qui explore les épargnes et les investissements des plus jeunes.
Sur les 1340 membres de la gen Z interrogés, envrion 12% estiment qu’ils ne pensent pas pouvoir posséder un bien immobilier de leur vivant. Chez les Y (les millennials, ndlr.), ce pourcentage monte à 18%. La raison de ce pessimise ? Le faible capacité d’épargne de ces derniers. Environs 33% des membres de la gen Z s’en disent préoccupés, là où pour la gen Y, plus de la moitié voient cela comme un obstacle trop grand à l’achat d’un bien immobilier.
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30% des 25 ans possèdent un bien immobilier
Si les deux générations semblent préoccupées par leurs épargnes, il n’en demeure que l’une parviendrait à bien mieux mettre son argent de côté que l’autre. En effet, les jeunes nés après 1996 parviendraient à épargner davantage selon le dernier rapport du Center for Generational Kinetics.
Fort de cette facilité, il ressort qu’ils sont également bien plus nombreux à être propriétaires que les générations qui les précèdent. Il ressort qu’en 2022, 30% des 25 ans possédaient un bien immobilier, là où seulement 28% de la gen y et 27% de la gen x au même moment.
Mais comment l’expliquer ? Plusieurs raisons peuvent soutenir cet accès anticipé au marché immoblier. La première ? Un marché du travail plus propice, sorti de la crise financière de 2008 et qui offre des salaires plus attractifs. La seconde ? Des taux hypothécaires historiquement bas, ce qui a pu pousser à un achat plus aisé.
Tout n’est pas rose pour autant
S’ils sont de plus en plus nombreux à devenir propriétaire, il n’empêche que les deux générations sont unanimes : l’accès à la propriété reste difficile ! Le principal enjeu pointé du doigts ? Les couts élevés du marché mais aussi des acomptes demandés (qui sont de plus en plus chers.) Ce qui pèse dans les économies des plus jeunes où certains sont déjà rongés par les dettes étudiantes.
L'économiste Daryl Fairweather confirme: «Beaucoup de jeunes n'ont pas le choix entre la location et l'achat: même si les loyers ont augmenté, ils restent en location car cela est toujours plus abordable que d'acheter, et surtout, contrairement à l'achat, ils n'ont pas besoin d'un acompte pour louer.»