La FEF demande des règles identiques dans tout le supérieur à l'approche des examens

La Fédération des étudiants francophones (FEF) a demandé mercredi des règles identiques dans tout le supérieur pour la session d'examens de janvier, en cas de quarantaine liée à la pandémie de covid-19.

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La veille, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, avait-elle plaidé pour de la souplesse. Les étudiantes et étudiants des universités et hautes écoles francophones entament une nouvelle session d'examens marquée par le coronavirus et, cette année, par le variant Omicron, plus contagieux et désormais dominant en Belgique.

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Face à cette situation, Mme Glatigny (MR) a appelé les établissements à faire preuve de souplesse, afin de trouver des solutions sur mesure pour les jeunes concernés par un isolement ou une quarantaine durant leurs examens.

Libre appréciation des professeurs

Cette "logique du cas par cas" fait froncer les sourcils de la FEF. "La possibilité, pour les étudiants contaminés ou ayant eu un contact à haut risque, de participer à une épreuve à une date ultérieure au sein de la même session - et donc de garder deux chances de réussite sur l'année - est laissée à la libre appréciation des établissements ou des professeurs", constate la fédération estudiantine. Elle craint que cette "trop grande marge de manœuvre" se solde par des inégalités de traitement.

"Au-delà du stress engendré pour tous, cette incertitude pourrait pousser des étudiants contaminés à se présenter coûte que coûte à leurs examens", estime-t-elle. Pour la FEF, il incombe dès lors à Mme Glatigny d'imposer des normes "applicables de la même manière par tous les établissements" et permettant à tous les étudiants concernés de passer l'ensemble de leurs examens en janvier. "Les règles sont les mêmes pour tous les étudiants francophones", considère le cabinet de la ministre, réagissant auprès de Belga. La possibilité de prolonger une période d'évaluation au quadrimestre suivant "pour des raisons de force majeure et dûment motivées" est en effet inscrite dans le décret "paysage" de 2013.

Toutefois, "il appartient au professeur, qui est un professionnel de l'évaluation, d'apprécier les circonstances particulières", ajoute Olivier Schotte, porte-parole de Valérie Glatigny. En outre, le cas par cas est plus favorable à l'étudiant puisqu'il permet de trouver, face à chaque situation individuelle, des solutions adaptées, poursuit le cabinet. "Durant les sessions précédentes, des solutions ont pu être trouvées pour de nombreux étudiants. La ministre a appelé hier les établissements à ce que cela soit à nouveau le cas pour cette session de janvier 2022", conclut-il.

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