Comment choisir ses études sans se tromper?

Trouver sa voie représente bien souvent l’épreuve d’une vie, car la décision impacte l’ensemble de la carrière, et de sa vie. Alors que faire pour ne pas se planter ? Mikaël De Clerq, chercheur en transition vers l’enseignement supérieur de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES), distingue trois manières de préparer les grands ados à cette transition.

Dans quoi est-ce que vous êtes fort ?

Premièrement, développer les compétences suffisantes. “Cela revient à connaître son propre niveau de compétence et le niveau attendu dans la filière convoitée. Mais aussi évaluer sa capacité à étudier, à adapter ses méthodes d’apprentissage.” Si vous rêvez d’être médecin mais que vous avez été nul en bio pendant toutes vos humanités, est-ce que s’inscrire en médecine est la meilleure idée? Peut-être que vous pouvez réussir quand même, mais il faut être réaliste.

À quel point êtes-vous motivé ?

Deuxièmement, développer une “vraie motivation”. “On appelle cela le sentiment d’efficacité personnelle. En d’autres termes, à compétences égales, quelqu’un qui a confiance en soi réussira mieux qu’un autre, car il aura une meilleure résilience face à l’échec et une plus grande persévérance.”

Quelles sont vos attentes réalistes ?

Troisièmement, développer des attentes claires et réalistes. “Pour cela, il faut s’informer au mieux durant le processus de choix et travailler divers aspects. Par exemple, mener une réflexion par rapport aux intérêts professionnels, mais aussi par rapport au contenu des études supérieures, au programme. Car avant de travailler, il faut étudier durant des années. Si un jeune rêve d’être avocat, mais que la théorie l’ennuie... Va-t-il réussir? Inversement, le métier de philosophe est vague. Mais si un jeune est vraiment passionné par la philo… Les réponses dépendent du cas par cas, de la personnalité.”