

Ce nouveau poste est synonyme de retour en Belgique pour Françoise Bertieaux. Elle avait abandonné son mandat parlementaire en 2019 pour quitter le pays et rejoindre son mari à New York, où il fait partie de la représentation de l’UE auprès de l’ONU.
Dans la Big Apple, l’ancienne chef de file MR pour la Fédération Wallonie-Bruxelles a pu s’adonner à une de ses passions, la peinture. Elle a profité de ces quatre années pour prendre des cours afin de progresser, et a eu également l’occasion d’exposer ses œuvres.
C’est un double come-back, en Belgique et en politique, qu’effectue la libérale bruxelloise. Son président de parti, Georges-Louis Bouchez, manifestement très confiant, a comparé ce retour à celui de Michael Jordan en NBA dans les années 90...
L’enseignement a toujours été le thème de prédilection de Françoise Bertieaux. Au parlement de la FWB, elle était la figure de proue de l’opposition MR sur les sujets du décret Paysage ou du Pacte d’excellence. La voilà désormais du côté des prises de décision.
Etterbeekoise, la libérale a également été très active dans la politique de sa commune pendant plus de trente ans. Elle fut notamment échevine entre 1989 et 2012, puis présidente du CPAS jusqu’en 2018, lorsqu’elle a décidé de ne plus se représenter.
Pendant la crise Covid, retirée de la politique, la nouvelle ministre avait exprimé sur Twitter ses doutes quant à l’intérêt du vaccin AstraZeneca, se déclarant “citoyenne soumise” parce qu’elle avait reçu la piqûre. Des tweets qui ont été ressortis illico après sa nomination ministérielle.
Françoise Bertieaux a notamment été présidente du Réseau des femmes parlementaires, qui promeut une meilleure participation des femmes en politique. Au moment de son retrait en 2019, elle a entre autres dénoncé le sexisme qu’elle avait connu lors de ses premières campagnes.
La villa Les Iris à Etterbeek, dont elle est propriétaire, avait fait parler d’elle en 2016, car elle devait être vendue et démolie. Construite en 1898 dans le style Art nouveau, la bâtisse avait finalement été classée deux ans plus tard suite aux protestations des défenseurs du patrimoine.
Le PTB dénonce déjà la “vision élitiste” de l’enseignement de la nouvelle ministre. Craignant que la situation actuelle n’empire, la Fédération des étudiants francophones lui demande d’agir rapidement contre la précarité étudiante.
Démissionnaire pour raisons de santé, Valérie Glatigny ne se retire pas de la politique. Le MR a déjà annoncé compter sur elle pour les élections de 2024.