
Nouvelle grève mondiale pour le climat vendredi, y compris en Belgique

Les personnes mobilisées réclameront à l'occasion de cette grève mondiale de véritables mesures pour le climat. "Le scénario catastrophique dans lequel nous vivons est le résultat de siècles d'exploitation et d'oppression par le biais du colonialisme, de l'extractivisme et du capitalisme, un modèle socio-économique essentiellement défectueux qui doit être remplacé de toute urgence", dénonce Fridays For Future.
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Dans ce "système (...), les nations riches sont responsables de 92% des émissions planétaires et les plus riches (soit 1% de la population mondiale) de plus du double des émissions de C02 produites par la moitié la plus pauvre de l'humanité", ajoute le mouvement, qui demande des réparations. Selon les activistes, il faut répondre aux demandes des communautés indigènes et marginalisées, qui exigent notamment la restitution de leurs terres et l'octroi de ressources aux personnes les plus touchées par les conséquences de la crise climatique.
"Les jeunes sont fatigués les mensonges des compagnies pétrolières"
Les grévistes appellent en outre les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre à dédommager les pays du sud à la hauteur des pertes et préjudices causés par les effets du changement climatique. Ils plaident enfin pour un plan de financement à long terme permettant aux pays les plus touchés par le réchauffement climatique de "s'adapter aux dangers à venir". "Il s'agit de planifier une redistribution de la richesse mondiale, de la technologie et de l'information, ainsi que du pouvoir politique du Nord vers le Sud", explique le mouvement initié à l'été 2018 par la jeune Suédoise Greta Thunberg.
Sa branche belge Youth For Climate a appelé à une marche qui commencera vendredi à 13h30 à la gare centrale de Bruxelles et se terminera à la gare du Midi. "Les jeunes qui se mobilisent sont fatigués d'entendre les mensonges des compagnies pétrolières qui ne travaillent que pour leur communication et sans vraiment investir dans le changement profond de leurs objectifs", explique-t-elle. "Cette fois-ci, quand les jeunes descendront dans la rue, ils ne se contenteront pas de revendiquer. Ils ont l'intention de créer des réseaux plus larges de solidarité, d'empathie et de soins réciproques, pour privilégier la vie avant l'argent".
À cette occasion, LN24 diffusera un live spécial Climat tout au long de la journée de ce vendredi.