
Le jour le plus court de l'année est le... 18 septembre!

Quand on parle du jour le plus court, immédiatement, c'est le solstice d'hiver qui vient en tête. C'est en effet aux alentours du 21 décembre que le temps qui s'écoule entre le lever et le coucher du soleil est le plus faible. Mais saviez-vous que la durée d'une journée, non pas au sens solaire mais d'une durée de 24 heures, varie au fil de l'année? Car oui, il n'y a pas toujours constamment 24 heures tout pile, du moins si on se fie au véritable jour solaire. Et figurez-vous que justement, ce 18 septembre, cette durée est à son minimum. Explication.
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Le jour le plus court et le plus long
Pour arriver à ce constat, c'est simple, il suffit de voir la différence de temps entre deux moments consécutifs où le Soleil est à son zénith. C'est ça le vrai jour solaire. Pour être très précis, ce 18 septembre, il n'y a ainsi «que» 23 heures, 59 minutes et 38 secondes. Chaque année, ça recommence puisque c'est toujours à peu près à cette date que cette bizarrerie se produit.
S'il existe ainsi un jour réputé pour être le plus court, il y a aussi le plus long. Pour rester dans le paradoxal, sachez ainsi que la date qui a «la chance» d'obtenir ce titre se trouve aux alentours... du jour de Noël. Oui, c'est bien ça, quasiment lors du solstice d'hiver! Si le Soleil se fait très discret, on peut se consoler en se disant qu'en réalité, on bénéficie alors d'une journée de 24 heures et 30 secondes. Après ce maximum, cette durée chute jusqu'à la fin mars, puis remonte jusqu'au solstice d'été, avant de plonger à nouveau jusqu'à un minimum le 18 septembre.
Les subtilités de la rotation de la Terre
Pour comprendre ces variations, il faut regarder à la réalité de la rotation de la Terre autour de notre étoile. Comme l'explique la VRT, il y a deux éléments à prendre en compte. Le premier, c'est le fait que la Terre ne réalise pas un tour complet sur elle-même à une vitesse constante. Il existe ainsi des moments de l'année où cela se fait un peu plus vite (en janvier) et un peu plus lentement (en juin). C'est ce qui explique que le pic temporel de juin soit moins haut que celui de décembre.
L'autre paramètre, c'est l'inclinaison de notre planète, tantôt oblique, tantôt droite, avec des maximums qui correspondent aux solstices et aux équinoxes (en mars, juin, septembre et décembre). En combinant ce facteur avec le premier, cela donne des variations de 20 à 30 secondes autour du temps de référence de 24 heures, qui n'est correct que quatre fois par an. Pour des raisons purement logistiques et d'efficacité, c'est néanmoins le canon d'un jour de 24 heures qui s'est imposé, en oubliant ces variations du vrai jour solaire.