

Samedi 4 février, 11h15, dans une petite chambre d'une maison de retraite située à Port Jefferson, dans l'Etat de New York (USA). Etendue sur son lit, une octogénaire rend son dernier souffle. Le constat est tiré par le personnel sur place : la dame est décédée. Le relais est rapidement passé à une maison funéraire voisine.
Selon The Guardian, l'américaine de 82 ans est prise en charge vers 13 heures 30 pour les soins mortuaires. Mais une demi-heure plus tard, stupéfaction ! La supposée défunte respire. Résurrection mystique ? Ou grossière erreur ? La seconde hypothèse est certainement la plus probable. Renvoyée en urgence dans l'hôpital le plus proche, aucune information sur son état de santé n'a été divulgué.
Mais si l'affaire aurait pu en rester aux colonnes des quotidiens locaux, il prend aujourd'hui une autre ampleur. Il ne s'agit en réalité pas du premier fait de ce genre. Le 3 janvier dernier déjà, c'est une femme 66 ans qui s'est réveillée alors qu'elle était déjà placée dans un sac mortuaire. Atteinte d'Alzheimer, elle avait été retrouvée le souffle coupé alors que la mise en bière était sur le point d'être faite. Elle aussi sera transférée dans l'hôpital le plus proche. Elle décédera deux jours plus tard. Cette fois, plus aucun doute.
Cette succession d'actes de décès établis prématurément a de quoi inquiéter. Si personne n'a pu tisser un lien de cause à effet entre le décès de la jeune dame et le fait d'avoir été asphyxiée, la maison de soins ayant alerté sur le décès a été condamnée à 10.000 dollars révèle Slate.