
Nordahl Lelandais passe aux aveux sur l'affaire Maëlys

Nordahl Lelandais a reconnu vendredi lors de son procès pour le meurtre de la petite Maëlys lui avoir porté des «coups volontaires», mais sans intention de lui donner la mort, ni de l'agresser sexuellement.
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«Je reconnais c'est fou»
«Les coups étaient volontaires, ce n'était pas un accident. Mais je n'avais aucune intention de lui donner la mort», a-t-il dit en pleurant lors de son interrogatoire au 10e jour de son procès devant les assises de l'Isère. Selon lui, l'enfant âgée de huit ans, rencontrée à un mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère) en août 2017, a eu quelques brèves interactions avec lui au cours de la soirée, puis l'a rejoint sur le parking alors qu'il s'apprêtait à partir en voiture pour chercher de la cocaïne. «Et bêtement, je lui dis monte et elle ouvre la porte».
«Je reconnais c'est fou, c'est complètement fou, je n'avais aucune mauvaise intention», relate-t-il. «Je vais chez moi, je vais chercher de la cocaïne, je me dis que ça lui fera plaisir de voir mes chiens», dit-il pour expliquer la présence à son bord de cette fillette qu'il ne connaissait pas. «Là sur le trajet, ça ne se passe pas du tout comme ça aurait dû se passer malheureusement», poursuit-il. «Elle s'est mise à hoqueter. (...) Je me suis tourné, j'ai donné des coups». «Je ne sais pas ce qui s'est passé. Mais c'est moi, bien sûr que c'est moi qui l'ai fait», dit-il présentant une nouvelle fois ses «excuses» à la famille. «On aimerait que je dise que c'est un crime sexuel mais pas du tout», a-t-il ajouté. «Je n'étais pas du tout dans cette optique sexuelle, loin de là». «Je sais que je vais être condamné lourdement, je mérite cette peine bien sûr, je l'accepte parce qu'il y a une famille en face qui a de la peine d'avoir perdu une petite fille», a insisté l'ancien militaire de 38 ans.