
Ukraine: Twitter et Facebook suppriment des messages de l'ambassade russe à Londres

C’est ce qu’ont annoncé ces sociétés jeudi, citées par l'agence de presse Reuters. A Marioupol, le bombardement russe de l'hôpital pédiatrique a fait trois morts dont une fillette, selon la mairie de cette ville portuaire. Le précédent bilan publié mercredi par les autorités faisait état de 17 personnes blessées. L'attaque contre cet hôpital a provoqué l'indignation des autorités ukrainiennes et occidentales. Un des messages postés par l'ambassade de Russie à Londres à ce sujet comportait des images avec le slogan en rouge "fake" (faux, ndlr) et affirmait que la maternité n'était pas opérationnelle et était occupée par des combattants ukrainiens.
La lecture de votre article continue ci-dessous
"Nous avons pris des mesures contre les tweets auxquels vous faites références car ils violent les règles de Twitter, en particulier sur les conduites haineuses et les comportements abusifs relatifs à la négation d'évènements violents", a commenté une porte-parole de Twitter. Un porte-parole de l'ambassade russe a confirmé à l'agence de presse russe que "en ce moment, l'ambassade a été incapable de publier de nouveaux posts ou d'en republier d'autres".
Selon ce représentant russe, le blocage du compte Twitter "démontre que les évènements concernant l'hôpital et la campagne médiatique à ce sujet ont été mis en scène". L'accès à Twitter est lui très fortement restreint en Russie. Le pays a bloqué Facebook sur son territoire la semaine dernière, en représailles à la décision du groupe californien d'interdire des médias proches du pouvoir (dont la chaîne RT et le site Sputnik) en Europe. Facebook a par ailleurs annoncé jeudi faire des exceptions à son règlement sur les contenus violents et haineux, en ne supprimant pas des messages hostiles à l'armée et aux dirigeants russes.