La vice-présidente du Parlement européen interpellée pour soupçons de corruption

L'eurodéputée grecque est soupçonnée d’avoir reçu de l’argent du Qatar pour « influencer les décisions économiques et politiques » du Parlement européen.

La vice-présidente du Parlement européen interpellée pour soupçons de corruption
Belga

L’eurodéputée grecque Eva Kaili, auditionnée depuis vendredi dans une enquête de la justice belge sur des soupçons de corruption en lien avec le Qatar, s’est vu retirer samedi son mandat de vice-présidente du Parlement européen par la présidente Roberta Metsola.

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« A la lumière des enquêtes judiciaires en cours menées par les autorités belges, la présidente Metsola a décidé de suspendre avec effet immédiat tous les pouvoirs, devoirs et tâches qui ont été délégués à Eva Kaili en sa qualité de vice-présidente du Parlement européen », a annoncé dans la soirée un porte-parole de Mme Metsola.

Lire aussi: Le Qatar soupçonné de corruption au Parlement européen

« Il ne s’agit pas d’un incident isolé », a réagi l’organisation Transparency International. « Depuis plusieurs décennies, le Parlement a laissé se développer une culture de l’impunité (…) et une absence totale de contrôle éthique indépendant. »

Cinq personnes arrêtées

Cinq personnes, dont Eva Kaili, ont été arrêtées vendredi à Bruxelles, à l’issue d’au moins seize perquisitions dans une enquête sur des soupçons de versements d’argent « importants » par un pays du Golfe pour influencer les décisions des eurodéputés. Le parquet fédéral n’a pas nommé le pays, mais une source judiciaire proche du dossier a confirmé qu’il s’agissait du Qatar.

 

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