Bientôt des taxis volants et électriques pour 4 personnes

Le salon CES de Los Angeles est l’occasion pour des secteurs d’horizons différents de présenter leurs innovations et autres concepts futuristes. Parmi ceux-ci, le domaine de l’automobile et de la mobilité était particulièrement représenté. Outre des prototypes de voitures électriques futuristes, dont une BMW qui peut changer de couleur et qui fait la part belle à la réalité virtuelle, certaines entreprises ont présenté des véhicules bien plus inattendus.

C’est le cas de Stellantis, la maison-mère de Citroën, Peugeot et Opel, qui a dévoilé ce qu’on peut appeler un taxi volant électrique. Malgré ce qualificatif, nous n’en sommes pas encore aux vaisseaux imaginés par Retour vers le futur ou Le Cinquième élément. Il s’agit plutôt d’un véhicule aérien hybride, un croisement entre un hélicoptère et un petit avion. Le groupe automobile appelle ça un « aéronef électrique à décollage et atterrissage verticaux » ou  « eVTOL » selon l’acronyme anglais.

Fruit d’une collaboration entre le groupe automobile et la société américaine Archer, le eVTOL Midnight est conçu pour transporter 4 passagers en plus du pilote. Ses batteries proposent une autonomie de 160 kilomètre, l’engin est plutôt optimisé pour faire des trajets plus courts, environ 30 kilomètres, et se recharge en une dizaine de minutes.

Début de la production prévu dès 2024.

Cet eVTOL peut transporter 4 passagers. (@Stellantis)

Pour quelle utilisation ?

Evidemment, ce n’est pas le genre de taxis que vous pourrez héler aux bords des avenues des grandes villes. Il est plutôt destiné à des usages bien spécifiques.

Les premières sociétés intéressées sont issues du secteur de l’aviation. Comme le rapporte La Libre, l’entreprise Archer a déjà reçu, en 2021, une précommande de 200 véhicules de la compagnie américaine United Airlines, puis une seconde d’une centaine supplémentaire l’année dernière. L’idée étant que ces eVTOL servent de navettes entre les aéroports, d’abord entre ceux de New-York et celui de Newark, dans le New Jersey voisin, puis autour de Los Angeles, Miami ou San Francisco.

Carlos Tavares, patron de Stellantis, a d’ailleurs pointé que leurs appareils seraient idéal pour une utilisation similaire en France, pour relier les aéroports parisiens de Roissy, Orly et Beauvais par exemple.

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