
Guerre en Ukraine : Zelensky demande à Macron et Scholz la livraison d'avions de combat

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé mercredi soir à Paris, deuxième étape d'une tournée européenne surprise, après avoir a exhorté à Londres ses alliés à lui livrer des avions de combat pour repousser la Russie.
La lecture de votre article continue ci-dessous
A quelques jours du premier anniversaire de l'invasion lancée par le président russe Vladimir Poutine le 24 février 2022, qui l'a transformé en chef de guerre, le dirigeant ukrainien est attendu après 22H00 au palais de l'Elysée par son homologue français Emmanuel Macron, qui a aussi convié le chancelier allemand Olaf Scholz. Les trois hommes devaient s'exprimer devant la presse avant un dîner tardif à huis clos.
Une tournée européenne surprise
Jeudi, Volodymyr Zelensky doit se rendre à Bruxelles pour un sommet de l'Union européenne. Le moment est crucial pour l'Ukraine qui s'inquiète des succès récents de l'armée russe dans le Donbass et craint une offensive d'ampleur dans les prochaines semaines. Le deuxième déplacement à l'étranger depuis un an de Volodymyr Zelensky, déjà accueilli en héros aux Etats-Unis en décembre, avait été gardé secret jusqu'au bout. A Londres, il a été reçu par le Premier ministre Rishi Sunak puis s'est adressé au Parlement britannique réuni dans le cadre grandiose du Westminster Hall, qui a accueilli de rares dirigeants étrangers comme le Français Charles de Gaulle en 1960, mais aussi le cercueil de la reine Elizabeth II en septembre.
"Nous savons que la liberté va l'emporter, nous savons que la Russie va perdre", a insisté le dirigeant ukrainien. "Je vous demande, à vous et au monde, des mots simples mais pourtant très importants: des avions de combat pour l'Ukraine, des ailes pour la liberté", a-t-il lancé, avant de conclure par des remerciements "pour le thé anglais délicieux" et "d'avance pour les puissants avions britanniques". Jusqu'ici, les Occidentaux se sont montrés réticents à franchir ce pas supplémentaire, de crainte d'une escalade avec Moscou. Mais les tabous tombent les uns après les autres depuis un an et les soutiens de Kiev ont déjà accepté en janvier de fournir des chars lourds.