10 choses à savoir sur Ron DeSantis, le dangereux rival de Trump

Le très conservateur Ron DeSantis, gouverneur de Floride, pourrait devenir le nouveau visage des Républicains. Trump light ou Trump 2.0?

Ron DeSantis
© BelgaImage

Défense de la Défense

Diplômé en droit de Yale et Harvard, DeSantis a d’abord travaillé comme conseiller juridique pour la Marine. Il a notamment fait partie de la Task Force en charge des controversés camps de prisonniers talibans ou d’Al-Qaida, à Guantanamo.

Nos dernières vidéos
La lecture de votre article continue ci-dessous

Député

Entre 2012 et 2018, ses débuts en politique se déroulent à la Chambre, où il s’affiche en soutien de Donald Trump, notamment en essayant de stopper l’enquête sur l’ingérence russe dans l’élection. Il fut également un des fondateurs du Freedom Caucus, groupe parlementaire ultraconservateur.

Anti-Woke

Il est très médiatisé depuis son élection comme gouverneur de Floride en 2018, et surtout à cause de ses prises de position ultraconservatrices. Il a notamment fait de la lutte contre le “wokisme”, un des axes majeurs de sa politique et de sa communication.

Pro-Covid?

Pendant la crise sanitaire, le gouverneur était contre un confinement ou un port du masque généralisé en Floride. En 2021, il a même interdit aux administrations et entreprises de faire de la vaccination un critère d’accès et aux écoles d’imposer le masque.

Transphobie

En 2021, DeSantis a banni les filles et femmes trans des compétitions sportives scolaires. Bien qu’il n’en ait pas le pouvoir, il a même déclaré publiquement qu’une nageuse de Floride était la gagnante légitime d’un championnat, car la médaillée d’or était trans.

Don’t say gay

Parmi ses faits d’armes les plus médiatisés, une loi interdisant d’aborder les questions d’orientation sexuelle et de genre à l’école sans l’accord des parents, ou l’interdiction d’avorter en Floride après 15 semaines de grossesse.

Make America Florida

Certains voient en son dernier livre, sorti en février, un programme pour sa campagne à l’investiture républicaine, qui étendrait ses mesures “floridiennes”, “l’État le plus libre du pays” selon lui, à tous les États-Unis.

Ron DeSantis

© BelgaImage

Médiaphobe

Les analystes se posent des questions quant à sa relation avec les médias, qualité essentielle d’un futur candidat. DeSantis est très dur avec les journalistes, refuse quasi toutes les interviews, sauf pour la chaîne Fox News, où il apparaît sans arrêt.

Meatball Ron

Pour beaucoup, DeSantis profiterait positivement d’une comparaison avec Trump. Ce dernier a d’ailleurs commencé à l’attaquer sur son physique (et ses origines italiennes) en le surnommant “Ron Boulette de viande”.

Contre-attaque

Autre signe que Trump se sent menacé par le Floridien, les derniers discours de l’ex-président sont plus véhéments que d’habitude et rappellent sa première campagne. L’ex-président se décrit comme “le guerrier” et “le vengeur” des Républicains.

Débat
Sur le même sujet
Plus d'actualité