Des vols annulés en pagaille cet été? Le patron de Ryanair pointe un pays européen du doigt

Avec les grèves des aiguilleurs français, le PDG de Ryanair prévoit le pire pour cet été.

Michael O'Leary, CEO de Ryanair
Michael O’Leary, CEO de Ryanair ©Belga

Cet été ne sera pas de tout repos pour les voyageurs. Selon le PDG de Ryanair, Michael O’Leary, le ciel d’Europe risque de voir moins d’avions voler que d’habitude. La raison ? Des grèves, notamment sur le sol français.

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Les responsables de la compagnie aérienne Ryanair ont remis mercredi en fin de matinée au cabinet de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen une pétition signée par 1,1 million de passagers de la compagnie à bas coûts. Ceux-ci demandent à l’exécutif européen de garantir le trafic aérien de transit, même en cas de grève des aiguilleurs du ciel dans l’un des États membres. La France a été touchée par de nombreux arrêts de travail de ce type ces derniers mois.

Les aiguilleurs du ciel français peuvent partir en grève, mais l’espace aérien européen doit rester accessible”, a indiqué M. O’Leary au cours d’une conférence de presse. “Si des grèves se produisent encore en France, et il y en aura, annulez alors les vols intérieurs et courts courriers pour lesquels des alternatives existent. Mais ne perturbez pas le trafic aérien de transit. Cela va à l’encontre de la libre circulation des personnes en Europe.

Un problème global

Situé à la croisée de nombreux vols, l’espace aérien français intervient énormément. S’il existe un service minimum pour des vols au dépat et à destination de l’Hexagone, pour ce qui est du trafic de transit ce n’est actuellement pas prévu. Ryanair souhaite “une protection à 100 %” du trafic de transit en cas de grève nationale des contrôleurs aériens.

Depuis le début de l’année, Ryanair a recensé 57 jours de grève des aiguilleurs du ciel, dix fois plus qu’en 2022. Des milliers de vols, en transit par la France, ont dû être annulés. La France et tous les pays européens devraient suivre l’exemple de l’Espagne, de l’Italie et de la Grèce qui ont introduit un service minium pour le trafic de transit.

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