
Décès de Silvio Berlusconi : 10 choses à savoir sur l'homme politique sulfureux
Businessman
Avant la politique, Berlusconi est avant tout un homme d’affaires qui a bâti sa carrière dans l’immobilier, avant de faire fortune dans la télévision grâce à son empire médiatique de chaînes privées en Italie, en Allemagne et en Espagne.
Débuts fulgurants
Surfant sur les scandales de corruption qui secouent le pays, il est élu Premier ministre pour la première fois en 1994, mais ne restera au pouvoir que neuf mois à cause de l’instabilité de sa coalition avec deux partis d’extrême droite aux visions opposées.
Forza Italia
Forza Italia, son parti conservateur de l’époque, pèse toujours aujourd’hui dans la politique italienne, notamment via ses alliances avec d’autres partis de droite et d’extrême droite. Il fait aujourd’hui partie de la coalition de centre-droit, menée par la Première ministre Giorgia Meloni.
Droite conservatrice
Après des années dans l’opposition, il dirigera à nouveau le pays de 2001 à 2006, puis entre 2008 et 2011. Sa politique sera marquée par le soutien à l’entrepreneuriat, au travail, aux valeurs traditionnelles catholiques, et très axée autour de sa personnalité.
Un vrai personnage
Berlusconi était aussi le symbole du politicien people et séducteur: bronzé, lifté, cheveux gominés, montre voyante, souvent entouré de jeunes filles. Il était aussi un homme de médias exubérant et grande gueule, aussi populaire que populiste.
Face à la justice
Le Cavaliere est un habitué des tribunaux. Il a été poursuivi à une vingtaine de reprises pour des raisons financières (blanchiment, faux…), de corruption ou d’abus de pouvoir. Presque à chaque fois acquitté, il s’est toujours positionné comme un martyr persécuté.
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Condamnation
Il sera finalement condamné à 4 ans de prison pour fraude fiscale en 2013, l’empêchant de s’engager en politique durant plusieurs années. Une peine transformée “en travaux d’intérêt général” dans un centre pour personnes âgées…
Scandales de mœurs
Berlusconi a aussi défrayé la chronique pour ses fêtes “bunga bunga”, des parties fines avec prostituées. Le scandale du Rubygate avait d’ailleurs chamboulé l’Italie, puisque le Premier ministre était poursuivi pour incitation à la prostitution d’une mineure de 17 ans.
Patron de club
Le politicien a également été le propriétaire (et le président) de l’AC Milan de 1986 à 2017, période durant laquelle le club italien a remporté 29 trophées, dont la Coupe d’Europe deux fois, en 1989 et en 1990.
Soutien à la Russie
Devenu discret dans la vie publique italienne ces derniers temps, il n’a pas manqué d’apporter en février 2023 tout son soutien à son ami Poutine ni de blâmer l’Ukraine et Zelensky pour la guerre entre les deux pays qui dure depuis un an.