
“Les chances de survie de l’équipage du sous-marin sont très minces”
Ce mercredi 21 juin, Maxime Binet a abordé avec ses invités la situation du sous-marin disparu, le match Belgique-Estonie ainsi que l’alcool lors des troisièmes mi-temps.
Concernant le sous-marin, Vincent Schmidt déclare qu’il n’aurait jamais été dans un sous-marin pour partir à une telle profondeur. Il explique également que ces risques avaient déjà été dénoncés et l’auteur de cet avertissement avait été licencié. Il déclare que ce type d’incident est fréquent et “se demande si le jeu en vaut la chandelle”.
Bertrand Sciboz, plongeur, expert dans la recherche et le renflouement d’épaves, explique que le bruit pourrait venir de n’importe quoi, y compris l’épave même du Titanic. Il se demande “comment peut-on faire du bruit dans un sous-marin au vu de la condition dans laquelle ils doivent être”, comment peuvent-ils frapper la coque du sous-marin. Il pense donc qu’il est peu probable que les personnes présentes ont peu de chances de faire ce bruit. Connaissant également un des passagers, il sait que son confrère serait capable de faire un signal reconnaissable, un véritable SOS. Pour le spécialiste, la seule solution, si on retrouve la capsule, de le remonter lentement, ce qui prendrait encore du temps précieux. “Les chances de survie sont très minces”, selon l’expert.
Revenant ensuite sur le match Belgique Estonie, qui représentait une victoire pour les Diables sur le score de 3-0, Bernard T’joen, membre du club de supporters “1895 Belgian Fan Club, est un peu déçu. En effet, il explique que “oui on a gagné, mais j’aurais préféré qu’il y ait la manière. Mais ce sera pour la prochaine fois”, conclut-il.
De son côté, Toto Bongiorno, restaurateur, prend la défense des Diables. “Je pense que voulu ou pas, ils jouent sans une partie importante. Tout le gros noyau de l’équipe n’est pas là, Courtois, Hazard, De Bruyne. C’est une critique assez facile”, reproche-t-il. “Vous êtes quand même très pessimiste.”
Concluant sur la troisième mi-temps, Vincent Schmidt émet des craintes quant aux éthylotests : “Il est possible que, dans les buvettes, les tests puissent aussi servir à faire des compétitions au plus bourré”, redoute-t-il.