
Jonathan Lambert: "La coiffure, c’est du tuning"

Les personnalités que vous parodiez dans l’émission de Laurent Ruquier ne doivent pas toujours être contentes de la caricature...
Je ne sais pas, je ne suis pas assez proche d’elles. Je crois qu’Audrey Pulvar était assez contente du truc... Ceci dit, je suis plus à l’aise avec des personnages qui ne sont pas des personnalités. Mais pour l’émission de Ruquier, il fallait créer quelque chose de plus référent.
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Des imitations de people, Florence Foresti l’a fait avant vous chez Ruquier...
Oui, elle l’a fait aussi, c’est vrai.
Qu’est-ce que vous n’oseriez pas faire dans un sketch?
Je ne m’interdis rien, à partir du moment où ça fait rire. Et si ça fait rire, on peut aller très loin. Faire un sketch en se disant "Je vais faire le buzz", ce n’est jamais une bonne idée. Faire un sketch en se disant "Je vais faire marrer les gens", alors là, c’est bon...
Votre spectacle s’intitule Perruques. Depuis quand avez-vous cette fascination pour les perruques? Elles vous attirent depuis tout petit?
Au fur et à mesure que je perdais mes cheveux, cette fascination s’est accentuée. J’en parle dans mon spectacle: j’étais programmé pour porter des perruques pour des raisons de camouflage. Il y a un pouvoir comique de la perruque qui est indéniable... Ou même la coiffure, ça fait rire... C’est de l’apparat. La coiffure, c’est du tuning.
Vos parents sont-ils fiers de vous?
En tout cas, je crois qu’ils n’ont pas honte. Après, c’est toujours délicat. Je ne leur ai jamais demandé s’ils étaient fiers de moi...
Mais votre mère ne vous téléphone pas pour vous engueuler?
Non, je crois que je suis toujours couché sur leur testament, ce qui est une preuve d’amour.
On se souvient de vous à la télé, dans une émission de Jean-Pierre Coffe dans laquelle vous jouiiez le candide. Vous le voyez encore, Coffe, ou vous êtes brouillés?
Pas du tout! On se voit au moins une fois par an. Il a été le premier à déringardiser la cuisine à la télé... Aujourd’hui, c’est fashion, la cuisine à la télé... Non, franchement, on est très copains avec Jean-Pierre.
Quand je vous vois - sans perruque, au naturel - vous me faites penser à un mix entre Romain Duris et Yann Barthès...
Ah, bon? Physiquement, vous voulez dire?
Oui, physiquement, je veux dire...
On m’a déjà sorti d’autres noms, mais pas ceux-là. Tant mieux parce que Romain Duris, c’est un super-acteur.
Quand on tape votre nom sur Google, on tombe sur un site jonathanlambert.co.uk...
Oui, c’est un joaillier!
Exactement. Une maison spécialisée dans la fine joaillerie anglaise...
Vous savez, il vaut mieux préparer ses vieux jours. J’ai donc deux activités... Là, je suis à Bruxelles pour faire la promo de mon spectacle et puis après, je fonce à Anvers pour aller chercher de la matière première... Et puis, tout part à Londres...
Au moins, vous pouvez dire que vous êtes un joyau de la télé française...
Très bien, ça me va.
Le 28/11 au Théâtre 140 à Bruxelles.
Le 2 mars au Théâtre St-Michel dans "Le début de la fin" avec Richard Berry