
Santo Barracato (The Voice): "Vous voulez que je vous raconte tout?"

Vous êtes le candidat belge à The Voice France, vous savez qu’à The Voice Belgique, ils sont très vexés...
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C’est vrai?
Mais non, je rigole...
D’autant que je n’ai jamais voulu faire The Voice, moi! C’est un concours de circonstances... Vous voulez que je vous raconte tout?
On est là pour ça...
J’écris des chansons depuis très longtemps, j’ai déjà enregistré quatre albums et j’ai écrit une comédie musicale. Je suis entré en contact avec Bruno Berberes, sans savoir qu’il travaillait pour The Voice, pour lui montrer mon travail sur la comédie musicale et il m’a demandé pourquoi je ne faisais pas The Voice. Pour moi, c’était hors de question, je n’étais pas là pour ça. Déjà, je suis professeur de chant, je n’avais certainement pas envie...
De vous faire juger par Jenifer!
Exactement! Jenifer, elle chante comme elle chante mais moi, j’ai suivi des cours avec des professeurs exceptionnels et j’ai joui de leur enseignement.
Votre comédie musicale, elle parle de quoi?
Est-ce que je peux déjà en parler?
A moi, vous pouvez...
Elle est déposée et protégée, donc on s’en fout. C’est l’histoire d’un peintre italien, Amedeo Modigliani... Mais ce n’est pas le peintre dont on vend encore les toiles 40 ou 50 millions d’euros qui m’intéresse, ce qui m’intéresse c’est l’âme de cet artiste hors normes et l’histoire d’amour qu’il a vécue avec Jeanne Hébuterne qui était pire que celle de Roméo et Juliette.
On vous sent extrêmement sensible...
La méchanceté des gens me touche. Parfois je la prends comme un immeuble qui me tombe sur la tête... L’injustice me dérange... La presse me fait peur et bizarrement j’accepte votre interview, alors que je m’étais dit que je ne donnerais plus d’interviews en Belgique...
Pourquoi?
Parce que la presse déforme les propos...
Vous me faites confiance alors?
Je vous fais confiance mais j’espère ne pas être déçu...
Dans votre famille italienne à Liège, c’était soit chanteur, soit vendeur de carrelages, soit vendeur de chaussures sur les marchés... Avec tout le respect que j’ai pour les vendeurs de carrelages et de chaussures...
(Rire.) Nous, on vendait des fruits et légumes sur le marché - enfin, mon grand frère Rosario... Mais attention, il ne faut pas croire... Il vendait sur les marchés mais il faisait du violon. Avec mon père, on pouvait faire ce qu’on voulait du moment qu’on ne mettait pas la musique de côté...
Qu’est-ce que ça vous fait de donner une interview sans qu’on vous pose de questions sur votre frère, Frédéric François?
J’en suis très heureux. Même si je suis heureux d’être son frère, c’est gratifiant - j’ai collaboré à plusieurs de ses chansons dont Mon cœur te dit je t’aime. Frédéric François n’est pas n’importe qui. Mais c’est très difficile aussi d’être Santo Barracato, artiste à part entière. A chaque fois qu’on me parle, on me parle de Frédéric François. J’ai aussi envie qu’on parle de moi et de ne pas être seulement le frère de...