
En Belgique 1 femme sur 10 est atteinte d’endométriose

Le mois de mars est depuis peu le mois de prévention et d’information sur l’endométriose, cette condition encore trop méconnue et mal prise en charges qui selon les derniers chiffres de Partenamut, toucherait en Belgique, une femme sur dix.
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L’endométriose est “une pathologie gynécologique inflammatoire, chronique et complexe qui provoque, entre autres, chaque mois, des douleurs intenses chez environ une femme belge sur dix“, indique Partenamut dans un communiqué.
Après avoir interrogé 3 400 femmes en Belgique, il est ressorti qu’en matière d’accompagnement, la Belgique avait encore un long chemin à faire. D’ailleurs, pour la mutualité cette condition nécessite « une prise en charge pluridisciplinaire. » Et son directeur général, Alex Parisel, maintient : “Il ressort notamment de notre étude que la Belgique a encore de nombreux pas à faire, notamment en matière de remboursement et de reconnaissance des douleurs endurées par les femmes concernées”.
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Un manque de connaissance encore trop grand
Autre grande révélation de l’enquête, cette dernière met en lumière le profond manque de connaissance à propos de cette maladie. Et beaucoup de femmes en sont atteintes sans spécialement en être consciente. “Dans les meilleurs des cas, 42 % affirment connaître la maladie « en grandes lignes », et dans les pires des cas, 20 % n’en a jamais entendu parler ou que vaguement“, explique la mutualité.
Pour celles dont le quotidien est rythmé par l’endométriose, les besoins spécifiques sont nombreux. Une remboursement des thérapies alternatives suivies afin de se soulager par exemple, ou une encore meilleure reconnaissance des douleurs menstruelles.
Mais pour Camille Nérac, sexologue interrogée dans les colonnes de BX1 il est “important que la prise en charge de cette maladie soit pluridisciplinaire parce qu’elle est très complexe et peut toucher différentes parties du corps avec des symptômes et des répercussions très variés“. Car les femmes souffrant d’endométriose peuvent présenter des symptômes aux niveaux gynécologiques, gastro-intestinaux, neurologiques et/ou urologiques.
Dans ce contexte, pour Camille Nérac, “il ne faut pas négliger les aspects psychologiques et sexologiques. D’où la nécessité d’une prise en charge globale, interdisciplinaire, de la patiente“.