Sommeil : 3 raisons pour lesquelles les Belges ne dorment pas bien

Plus de 7 Belges sur 10 sont moyennement ou pas du tout satisfaits de la qualité de leur sommeil, selon un récent sondage.

Selon les auteurs de l’étude, «près de 60 % des Belges souffrent d’un manque de sommeil» © Adobe Stock

En Belgique, une personne sur huit prendrait des somnifères, selon les chiffres de Partenamut. Une étude publiée ce vendredi et réalisée à l’initiative d’Emma Sleep, marque spécialisée dans le sommeil (l’entreprise est membre de l’European Sleep Research Society) objective un peu plus le mauvais sommeil des Belges.

Relayés par La Libre, les résultats de ce sondage (mené auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 Belges) montrent que 57,7 % de la population interrogée dorment moins de 7 heures, soit le minimum recommandé (idéalement entre 7 et 9 heures pour les adultes). 77,5 % des sondés ont déclaré ne se sentir reposés qu’après 7 heures de sommeil.

Selon les auteurs de l’étude, «près de 60 % des Belges souffrent d’un manque de sommeil». Seuls 23 % des interrogés qualifient la qualité de leur sommeil de «bonne» ou de «très bonne».

Pensées incessantes et anxiété

Alors que bien souvent nous savons ce qui est susceptible de troubler nos nuits, nous ne mettons pourtant pas tout en place pour l’éviter, constate l’étude. Pas moins de 96 % des personnes interrogées passent ainsi la dernière heure avant de se coucher devant un écran (smartphone, télévision, pc, tablette). Une très mauvaise idée, alors que les stimuli constants des écrans poussent souvent à aller dormir plus tard que ce qu’il faudrait, et que la lumière bleue émise peut perturber notre horloge biologique.

20% seulement des répondants font attention à ne pas boire d’alcool ou de café avant de se coucher ; alors que près de 30% des répondants jugent que ces substances sont nocives pour un bon sommeil.

 

Selon l’étude d’Emma Sleep, les trois plus grands perturbateurs de sommeil (au cours des trois derniers mois) empêchant de dormir sont un flux de pensées incessant (49,3 %), une anxiété générale (29,9 %) et la situation financière personnelle (27,8 %), relaye La Libre.

Auprès de nos confrères, la docteure Inge Declercq, experte du sommeil et neurologue, a pointé quelques conseils pour mieux dormir, comme le fait de se déconnecter (par la méditation ou une petite promenade quotidienne, par exemple) ou l’éloignement des écrans avant de se mettre au lit.

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