Les maisons de repos en Belgique: mieux que chez nos voisins, mais difficilement accessibles

Les maisons de repos sont devenues plus abordables que celles de nos voisins. Mais pour les petites bourses, l’entrée reste compliquée.

Les maisons de repos en Belgique: mieux que chez nos voisins, mais difficilement accessibles
Illustration. (@Belga Image)

1.562

Une étude de Solidaris, reprise par myseniors.be, estime le coût mensuel moyen à 1.562 euros.

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65

La Garantie de revenus aux personnes âgées (GRAPA) et l’Allocation pour aide aux personnes âgées (pour les personnes handicapées) existent pour aider les petits revenus à intégrer une maison de repos. L’âge minimum est de 65 ans.

18 %

Une étude de Solidaris, sortie fin juin, démontre que l’entrée en maison de repos permet de diminuer la consommation de médicaments de 18 % en moyenne.

149.000

La Belgique dénombre 149.000 lits dédiés aux personnes âgées dans les établissements de repos et de soins.

83

Les Belges entrent, en moyenne, vers 83 ans en maison de repos.

Le point final

L’équipe de myseniors.be s’est penchée sur la réalité de la vie en maison de repos. Et pour elle, les Belges qui y entrent sont (un peu) mieux lotis que leurs voisins, notamment français. La qualité des soins est supérieure pour le prix proposé, même si “les tarifs varient en fonction des Régions, du standing et du statut de l’établissement (public, privé ou associatif)”. Elle ajoute que le prix n’est pas la seule chose à prendre en compte. “Il est important de se renseigner sur le projet de vie de chaque maison de retraite et ses spécificités, comme la vie sociale, l’unité Alzheimer, les soins palliatifs…

Il n’empêche que l’inflation a aussi touché les établissements dédiés aux personnes âgées, et que beaucoup de ces dernières ont du mal à s’acquitter des coûts. D’autant que les maisons de repos ne sont pas sorties grandies de la pandémie, surtout les privées (un tiers des établissements). Le taux d’occupation a d’ailleurs baissé depuis la crise Covid. La question de l’accessibilité se posera pourtant puisqu’un quart de la population belge aura plus de 65 ans en 2040, et plus d’un million de personnes aura dépassé les 80 ans.

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