
Ligue des Champions: Macron a négocié 48 heures pour déplacer la finale à Paris

Le malheur des uns fait manifestement le bonheur des autres... Alors que les troupes russes continuent d’encercler l’Ukraine et d’avancer au cœur du pays, en France, on ne perd pas le nord.
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En effet, le président français n’a pas oublié le football. Ce vendredi, nous avons appris que la finale de la Ligue des Champions, qui devait se dérouler à Saint-Pétersbourg, serait relocalisée à Paris le 28 mai. Normal: vu la situation géopolitique actuelle, il fallait la déplacer.
Mais d’après l’Équipe, cela faisait 48 heures qu’Emmanuel Macron négociait ce changement de stade avec Aleksander Ceferin, patron de l’UEFA. C’est ce dernier qui est à l’initiative de ce changement. Un choix motivé par différentes raisons pratiques, mais aussi par le fait que la France préside en ce moment l’Union européenne. Le quotidien sportif précise aussi que l’UEFA a particulièrement apprécié la discrétion de la France dans ce dossier, une qualité qui aurait manifestement manqué à d’autres pays.
Deux jours de négociation pour un match de foot, certes important, en temps de guerre, cela semble déplacé. Cette volonté de discrétion est donc compréhensible. Mais au sein du gouvernement français, certains n’ont pas eu la même retenue que le président. Lorsque l’Équipe a sorti son article ce vendredi, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education, l’a partagé sur Twitter, ajoutant « Bienvenue à la Ligue des Champions ». Un message qui est très mal passé alors que l’Ukraine résiste à l’envahisseur russe, et qui a été très vite supprimé.
https://twitter.com/NassiraELM/status/1497175047894614019
Fort heureusement, on ne peut pas dire que le Gouvernement français ne se préoccupe pas de la guerre. Le pays envoie de nombreuses aides matérielles à Kiev. « Nous sommes au côté de l'Ukraine, nous l'avons montré et nous répondons aux demandes formulées par les autorités ukrainiennes, y compris en termes d'équipement militaire, pour soutenir ce pays dans sa résistance et cet accompagnement-là ne va pas s'arrêter aujourd'hui », a assuré Jean-Yves Le Drian, ministres des Affaires étrangères, sur France Inter. « Il va se poursuivre dans la durée sur tous les sujets, y compris d'ailleurs ce que je n'ai pas évoqué sur l'accompagnement en matière de lutte contre les cyberattaques. »