
Huit choses à savoir sur Sebastian Vettel, le champion qui fait ses adieux à la F1

299 courses
Après des débuts en karting en 1995, le pilote allemand passe en Formule 3 en 2005. Une catégorie où il fait sensation et où il aurait pu décrocher son premier titre en 2006, où il terminera vice-champion. En 2007, il fait ses débuts en Formule 1, d’abord comme troisième pilote (chez BMW) avant d’être engagé comme pilote officiel chez Toro Rosso en 2008. Depuis, il n’a plus quitté le paddock, y disputant 16 saisons complètes. Son dernier grand prix marquera sa 299e course
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Le plus jeune champion du monde
Après avoir terminé la saison 2009 à la seconde place, Sebastian Vettel devient le plus jeune champion du monde en 2010. Il a alors 23 ans, 4 mois et 11 jours. Cette année-là, au volant de sa Red Bull, il remporte cinq courses et monte sur le podium à dix reprises. Il est sacré champion lors de la dernière course, à Abou Dabi, avec une avance de quatre points sur Fernando Alonso.
La déception Ferrari
En 2015, après quatre titres de champions du monde acquis avec Red Bull, il rejoint la Scuderia Ferrari. On le croit alors parti vers un nouveau titre de champion, surtout lorsqu’il empoche sa première victoire avec la firme italienne, lors de la deuxième course de la saison. Mais il ne ramènera jamais le trophée final, terminant deux fois à la deuxième place, en 2017 et 2018. En 2020, après une saison catastrophe (seulement 13e au classement final), il quitte la Scuderia pour rejoindre Aaston Martin.
Schumi, le mentor
Lorsqu’il débute en Formule 1, Sebastian Vettel peut compter sur le soutien de Michael Schumacher, alors jeune retraité. Le Kaiser l’abreuve de conseils et le guide à travers le paddock tandis que le jeune Vettel s’inspire de son ainé. Une attitude qu’a reproduite Sebastian Vettel avec Mick Schumacher, le fils, lorsque celui-ci a débuté à son tour en Formule 1.
A chacune son prénom
Depuis ses débuts, Sebastian Vettel a toujours attribué des surnoms à ses voitures: Kate’s Dirty Little Sister, Luscious Liz, Kinky Kylie, Hungry Heidi, Gina, Loria… Lorsqu’il arrive en 2021 chez Aaston Martin, il ne peut éviter l’hommage à James Bond et surnomme son bolide Honey Rider. Soit la première James Bond Girl.
Une vie très privée
Il l’a toujours reconnu: Sebastian Vettel tient à sa vie privée. On sait qu’il est marié avec Hannah, une amie d’enfance, et qu’ensemble ils sont parents de trois enfants. Mais il se refuse à tout commentaire et est l’un des rares pilotes à ne pas être adepte des réseaux sociaux. Il n’a d’ailleurs créé son compte Instagram que lorsqu’il a annoncé sa retraite, en juillet 2022.
Un homme engagé
Lorsqu’une cause lui tient à cœur, il n’hésite pas à le faire savoir. Par exemple, lorsque la Hongrie vote une loi anti LGBT+, il n’hésite pas à s’afficher dans le paddock avec un t-shirt multicolore affichant la mention «Same Love». Plus récemment, il a critiqué le gouvernement canadien suite aux projets d’extraction de pétrole en Alberta, un « crime climatique » selon Vettel.
Un retour ?
Lors de la dernière conférence de presse, à l’aube du Grand Prix d’Abou Dabi, Lewis Hamilton glissait à Sebastian Vettel: « D’autres sont revenus, tu vas probablement revenir ». Une remarque à laquelle Vettel a réagi en plaisantant: « Peut-être que nous pouvons faire un accord: lorsque tu voudras partir, je reviendrai.» Officiellement, le pilote allemand n’a pas encore de projet pour la suite de sa carrière, il souhaite avant tout consacrer plus de temps à sa famille. Mais il ne ferme aucune porte, admettant qu’il pourrait éventuellement occuper un rôle de consultant.