
Coupe du monde 2022: Roberto Martínez quitte son poste de sélectionneur

Roberto Martinez a annoncé, dans la foulée du partage vierge (0-0) contre la Croatie fatal à la Belgique, qu'il quittait son poste de sélectionneur national. L'Espagnol, qui a mené les Dibales Rouges à la 3e place du Mondial 2018, était arrivé en août 2016. «C'était mon dernier match comme sélectionneur de la Belgique», a-t-il déclaré.
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«C'est la fin de mon contrat, je n'en signe pas un nouveau»
«La situation était très claire, déjà avant la Coupe du monde. Qu'elle se termine avec une victoire finale ou une élimination en phase de groupes, c'était la fin de l'aventure pour moi. Cela n'a rien à voir avec cette sortie précoce», a dit Martinez, qui a pris cette décision avant le rendez-vous au Qatar. «J'ai toujours voulu travailler à long terme et je croyais en ce projet. J'ai eu des opportunités de quitter, notamment en 2018, pour rejoindre un club. Mais j'ai toujours voulu être loyal et terminer le job. C'est la fin de mon contrat, je n'en signe pas un nouveau. C'était le plan», a-t-il expliqué en conférence de presse.
Martinez, 49 ans, avait pris les commandes des Diables dans la foulée de l'Euro 2016, où la Belgique s'était inclinée devant le pays de Galles en quarts de finale. Depuis ses débuts, lors d'une défaite en amical contre l'Espagne en septembre 2016 (0-2), il a dirigé la Belgique à 80 reprises, compilant 56 victoires, 13 partages pour 11 défaites seulement. Il restera comme étant l'un des artisans majeurs de la meilleure campagne belge dans une Coupe du monde, parvenant à monter sur la troisième marche du podium en Russie en 2018.
Pas de 8e de finale belge pour la première fois depuis 1998!
L'annonce d'aujourd'hui marque le coup après une défaite historique. Pour la première fois depuis 1998, la Belgique a été éliminée en phase de groupes de la Coupe du monde de football. En 1998, les Diables Rouges, entraînés alors par Georges Leekens, avaient concédé trois partages contre les Pays-Bas (0-0), le Mexique (2-2) et la Corée du Sud (1-1) et n'avaient pu aller plus loin dans le tournoi. Par la suite, les Belges avaient toujours réussi à s'extraire de leur groupe. En 2002, l'équipe de Robert Waseige était sortie d'un groupe avec le Japon, la Russie et la Tunisie en obtenant 5 points. Le capitaine Marc Wilmots et ses équipiers avaient ensuite été éliminés par le Brésil en huitièmes de finale.
En 2014, pour le retour des Belges au Mondial, avec Wilmots cette fois comme sélectionneur, la génération dorée s'était sortie du piège formé par l'Algérie, la Russie et la Corée du Sud, remportant ses trois matchs, et avait atteint ensuite les quarts de finale de son premier grand tournoi. Il y a quatre ans, les troupes de Roberto Martinez avaient battu tour à tour Panama, la Tunisie et l'Angleterre. Leur parcours s'était arrêté en demi-finales, avec une troisième place historique à la clé.
Avant cela, la Belgique avait été éliminée en phase de groupes en 1930, 1954 et 1970 et au premier tour (huitièmes de finale) en 1934 et 1938. En 1982 (deuxième tour), 1986 (demi-finales), 1990 (huitièmes de finale) et 1994 (huitièmes de finale), la Belgique avait toujours passé ce premier obstacle de trois rencontres.