
Henri Cartier-Bresson, l’œil du siècle

"Photographier, c'est mettre sur la même ligne de mire la tête, l'œil et lecœur . C'est une façon de vivre." C’est à cet humaniste, témoin essentiel de l’histoire - du trouble Mexique à la montée du communisme en Chine, de la mort de Gandhi au Cuba des années 60 - que le Musée Juif de Belgique consacre une dernière fois ses cimaises (avant une fermeture et un chantier qui dureront 2 ans). Au menu, 133 tirages en noir et blanc: ses premières œuvres marquées par les surréalistes, son travail documentaire sur la libération de Paris, ainsi qu’une série d’images de ses pérégrinations dans les années 1960 et 1970.
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C'est en 1931, après avoir étudié la peinture, fréquenté Max Ernst et André Breton et entrepris un premier voyage en Afrique, qu'Henri Cartier-Bresson décide de se consacrer à la photographie. Flâneur et engagé, celui qui fut un des pionniers du photojournalisme en fondant l’agence Magnum en 1947 avec Robert Capa et David Seymour, ne céda jamais au sensationnalisme. Son cadre, toujours au cordeau, laisse souvent bien plus à voir que ne le laisse à entendre sa réputation de chasseur de moments sur le vif.
HENRI CARTIER-BRESSON, PHOTOGRAPHE, du 24/4 au 24/8. Musée Juif de Belgique, rue des Minimes 21, 1000 Bruxelles. 02/512.19.63. www.new.mjb-jmb.org/