

Et est-un hasard s’ils ont tous deux des voix pyrotechniques qui jouent de l’ambiguïté mi-homme, mi-femme, mêlant force et vulnérabilité, virtuosité et grâce? Sans compter l’impact physique de leur organe…
Comme au 18e siècle, on les désire ardemment (tiens, on reprend aussi à Bozar la bande-son de Farinelli, ce 30 novembre), on exhume leur répertoire de castrat. Et c’est précisément la musique qui explique aussi le succès des Jaroussky: libérée du carcan de la religion, mais pas encore abandonnée de Dieu.
Une musique de la joie et de la jubilation, qui sonnerait d’ailleurs comme le meilleur antidote à la crise et à la fuite des repères.
Le 6/12, 20 h. Palais des Beaux-Arts, rue Ravenstein 23, 1000 Bruxelles. 02/507.82.00. www.bozar.be