
Valérie Trierweiler: énorme.

On ignore encore si Hollande en écrira la spin-off intitulée "Mais de rien" ou "Tu vas voir la prochaine qu'on se croise". A l'heure qu'il est personne n'a vraiment lu (jusqu'au bout) le livre de Valérie Trierweiler, mais tout le monde spécule sur la dimension people trash du document qui fait 300 pages et dont on peine à croire (mais qui sait?) qu'elles ne soient remplies que de reproches et de venin.
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Les quelques extraits déjà passés à l'air libre du bouquin – tiré à 200.000 exemplaires et imprimés en Allemagne dans le plus grand secret – évoquent un François Hollande qui n'aiment pas les pauvres – pauvres qu'il appellent les "sans-dents" - et un homme rattrapé au saut du lit par son infidélité lorsque l'info sur la liaison avec Julie Gayet fait la une de tous les journaux radios. On ne connait pas exactement les mobiles qui ont poussé Trierweiler à commettre cette attaque à la bombe écrite – on les devine, on les suppute et on en rit. Merci au passage pour tous les chroniqueurs qui s'en sont donné à coeur joie ce matin et pour tous les malins des réseaux sociaux qui commentent la parution du livre jusqu'à en inventer des passages scabreux…
Au-delà du folklore médiatique, une question se pose : l'intervention de l'intime dans le champ du politique a-t-elle vraiment sa légitimité? A quoi sert le livre de Valérie Trierweiler? Si ce n'est à alimenter les conversations de comptoirs, les avis avisés des chauffeurs de taxis parisiens et les débats à la machine à café autour du "Elle a raison" et du "Elle est vulgaire".
Une chose est sûre, avec "Merci pour ce moment", l'ex-first girl friend fonce dans le lard de la rentrée littéraire et éjecte de la course au best-seller des auteurs qui, comme François Hollande, ne l'ont pas vue venir.