La danse de la vie

Horace Mc Coy est l’auteur de 2 classiques: Un linceul n’a pas de poche et On achève bien les chevaux

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Ce dernier, écrit en 1935, nous décrit les marathons de danse qui permettaient aux victimes de la Grande Dépression de sortir la tête de la vase. Au prix d’une grande humiliation. Quand Sidney Pollack l’adapte au cinéma en 1969, son film reste ancré dans les années 30. Mais mise en scène par Michel Kacenelenbogen, la pièce nous renvoie à la crise économique actuelle et aux dérives de la téléréalité. La faille temporelle fait froid dans le dos. Mais le plus troublant arrive lorsque le public est pris à parti, à un moment clé du spectacle. Se pose alors la question de notre seuil de tolérance. Jusqu’à quel moment allons-nous continuer à applaudir un système qui pousse les gens à s’avilir? Quand la pièce est finie, il y a comme un flottement… avant les applaudissements libérateurs! - E.R.

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> ON ACHEVE BIEN LES CHEVAUX, au Théâtre le Public jusqu’au

20/6 www.theatrelepublic.be

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