Mathilde Renault, Omar Souleyman,... vos places au Bota

Remportez vos places pour une sélection de concerts en janvier au Botanique. Luc Lorfèvre, responsable musical de Moustique en a sélectionné 3 pour vous.

Concours Botanique janvier ©Moustique/Aurélie Charlier

Mathilde Renault

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Un piano et une voix. En jouant sur l’économie des moyens et la générosité du cœur, Mathilde Renault réussi un magnifique album de neuf plages. Fille d’un couple de musiciens, la jeune femme s’est longtemps cherchée entre expériences fugaces au cinéma, collaborations jazzy et tentatives de pop frontale. Sur le bien-nommé “Lucky Number”,  elle lâche prise, évoque ses bobos sentimentaux, ses questionnements nocturnes “couchée sur son lit” (la très belle ballade aérienne Insomnia) et  jongle avec les métaphores pour visiter les moindres recoins de son âme.
Si Insomnia évoque sans hésitation les caresses mélodiques d’Agnès Obel, on pense aussi souvent à la pop empreinte de mystère chère à Tori Amos ou Kate Bush. Enregistré avec beaucoup de naturel dans un cocon, le disque est enrichi d’une belle collaboration paternelle. Jean-Christophe Renault joue du piano et signe une poignée de textes. Mélancolique mais aussi plein de lumière (cf. la très radiophonique plage titulaire A Last Crazy Tango), “Lucky Number” est la très bonne surprise de l’année que l’on doit à une artiste solitaire et persévérante. Laissez-vous apprivoiser.

Le 24/1, Rotonde.

Omar Souleyman

Le sheik de la techno syrienne, coiffé de son keffieh et accompagné de son fidèle compositeur/claviériste Razian Saïd revient faire la fête au Botanique avec un nouvel album sous la djellaba. “To Syria With Love” a bénéficié des collaborations de Four Tet, Gilles Peterson et Modeselektor. Arrivez à l’heure pour la première partie. Elle sera assurée par le DJ Gan Gah, jeune producteur/DJ nourri aux rythmes gnawas et berbères.

Le 27/1. Orangerie.

Adrian Crowley

Illustrateur, écrivain, barde à la voix de crooner, Adrian Crowley vient nous planter sa plume en plein cœur. Sur “Dark Eyed Messenger”, l’Irlandais raconte ses chansons avec l’emphase d’un survivant et laisse filtrer sa mélancolie sur des airs solennels qu’on pensait réservés aux   Tindersticks. Chaleureux, le chant d’Adrian Crowley berce beauté et tristesse d’un même geste. Mis en son par Doveman (Sufjan Stevens), ce disque enferme onze morceaux délicieusement émouvants. La grande classe. - N.A.

Le 28/1. Rotonde.

Profitez de votre présence au Botanique pour un concert et visitez la très jolie exposition Joel Meyerowitz - Where i find myself ouverte jusqu'au 28/1, du mercredi au dimanche de 12h00 à 20h00. Participez jusqu'au 10 janvier. 

 

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