
Les Pet Shop Boys sous les fenêtres de la reine
Le concert était précédé d'une réputation graphique qui faisait craindre le meilleur. Et le meilleur est arrivé. Light show et laser show portent l'ensemble du spectacle, marqué par une esthétique très influencée par l'art contemporain dont les Pet Shop Boys sont très clients. Le flux - ininterrompu - de projections illustre à merveille l'univers du duo qui a toujours aimé mixer l'absurde des histoires d'amour à la mélancolie des boîtes de nuit.
La lecture de votre article continue ci-dessous
On ne reviendra pas ici sur les capacités vocales (limitées) de Neil Tennant et sur la discrétion légendaire de Chris Lowe (c'est simple, on oublie qu'il est là), on se focalisera sur un contenu qui a fait peu de concessions au best-of, décevant une partie de la place des Palais qui pense que le groupe a snobé le public et plombé l'ambiance. Les morceaux moins connus (y compris du tout début de la carrière des PSB - "In The Night") et les morceaux lents ont créé une sorte de grand trou d'air où l'attention s'est mise à flotter.
Il faudra attendre la fin du concet et une rafale de tubes pour remettre tout le monde d'accord sur une frénésie disco électro qui allait de "It's A Sin" à "Always On Mind", en passant par "Left To My Own Devices", "Go West" et "Domino Dancing". Un concert visuellement impressionnant, mais un concert à l'image du duo - radical chic.