

C'est le dernier coup de Banksy. Après avoir créé le «Walled Off Hotel» en mars dernier – un hôtel dont les chambres offrent «la pire vue au monde», puisqu’elles donnent directement sur le mur de séparation construit par Israël pour se couper de la Cisjordanie –, le street-artiste britannique vient d'orner celui-ci de deux oeuvres chargées de sens.
La première, baptisée «Peace on Earth», s'accompagne d'une astérisque qui spécifie que des «conditions générales s'appliquent» à ce vœu pieux. L'astérisque étant une libre interprétation de l'Etoile de Bethléem. Le message, quant à lui, fait directement référence à la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem en tant que capitale d'Israël. Une décision que le Premier ministre israëlien Benyamin Nétanyahou, en visite à Bruxelles en ce moment, a loué comme pouvant «rendre la paix possible».
La seconde oeuvre, quant à elle, est directement apposée autour d'une petite brèche, sur le mur de Cisjordanie. Elle montre deux chérubins à la dégaine de braqueurs tentant d'élargir la faille avec un pied de biche. Appelé «mur de l’apartheid» par les Palestiniens, cet édifice reste l’une des cicatrices urbanistiques les plus emblématiques d’un conflit vieux de presque 70 ans.