
Trois films avec Wonder dans le titre: comment ne pas les confondre

Wonderstruck de Todd Haynes sort le 20 décembre et raconte le destin parallèle de deux enfants sourds dans New York être les années 1920 et les années 1970, d’après un livre de l’auteur d’Hugo Cabret adapté par Martin Scorsese – un film en forme d’hommage au cinéma de Méliès. « Wonderstruck » c’est être émerveillé comme on pouvait l’être par les débuts du cinéma, mais malheureusement le film de Todd Haynes nous a laissé un peu froids malgré la présence de Julianne Moore en actrice du cinéma muet et la traversée panoramique du Museum d’histoire naturelle de New York.
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Wonder avec Julia Roberts sort le 27 décembre et raconte l’histoire d’un petit garçon (impressionnant Jaco Trembley) atteint d’une difformité faciale, une sorte de mini Elephant Man qui va devoir affronter le regard de ses petits camarades de classe pour sa première rentrée scolaire. On peut déjà vous dire que le film nous a tiré des larmes.
Wonder Wheel de Woody Allen sort le 31 janvier et raconte les désillusions amoureuses d’une femme abîmée par la vie - Kate Winslet y excelle face à Justin Timberlake dans un superbe rôle de femme qui rappelle la Blanche Dubois d’Un Tramway nommé désir. Le film a pour décor quasi unique la plage de Coney Island près de New York, sa grande roue lumineuse (« wonder wheel ») et sa fête foraine, que l’on retrouve d’ailleurs dans uns scène du film Wonder. Ça n’est pas la première fois que Woody Allen utilise ce décor quasi théâtral qui ouvrait aussi la première scène du film Annie Hall en 1977. Produit par les studios Amazon, le film a manqué de peu d’être éclaboussé par les retombées de l’affaire Weinstein (Woody Allen est aussi accusé d’agression sexuelle et a toujours réfuté les faits). Peut-être que le merveilleux, ça n’est jamais qu’au cinéma.