Le directeur d'Esperanzah promet un événement "totalement safe" : "On a voulu que ça soit un vrai festival, les gens en ont besoin"

Jean-Yves Laffineur était l'invité d'Il faut qu'on parle sur DH radio, ce jeudi. Il a évoqué le festival Esperanzah à venir du 31 juillet au 1er août.

Jean-Yves Laffineur @BelgaImage

Après des mois de verrouillage sanitaire, les Belges connaissent un été quasi normal. Bars, restaurants et lieux de loisirs ont rouvert, les grands événements commencent aussi à réapparaître. C'est le cas du festival de musique Esperanzah qui aura lieu du 31 juillet au 1er août à l'Abbaye de Floreffe, proche de Namur.

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Comment se déroulera le festival au temps du Covid ? Jean-Yves Laffineur, son directeur, a répondu aux questions de Maxime Binet. "On a voulu que ça soit un vrai festival parce qu'on estime que les gens ont besoin de ça, de revivre la fête complètement. Esperanzah c'est une expérience totale, ça veut dire un camping, des scènes, bouger, danser, aller au bar. Ce sera tout ça, moyennant une condition d'entrée", a assuré le directeur.

Si les grands festivals ne seront de retour officiellement qu'à partir du 13 août, certains événements ont été autorisés, sous réserve d'une entrée liée au Covid safe Ticket, qui sera donc en place à Esperanzah. Pour rappel, les festivaliers devront prouver grâce à ce pass sanitaire qu'ils sont soit totalement vaccinés, soit qu'ils présentent un test Covid négatif.

"L'Esperanzah est une expérience vraiment pilote, on sera le premier grand festival de l'été sans distanciation sociale et sans masque mais avec la protection du covid safe ticket", estime Jean-Yves Laffineur. L'enceinte du festival est limitée à un maximum de 5000 personnes : "ça sera même un peu moins. Chez nous, c'est la convivialité qui est la règle. Dès que les festivaliers auront franchi les portes, ils seront dans une safety bulle où la vie sera normale, insiste-t-il.

Alors que les contaminations sont à la hausse en ce moment en Belgique, le directeur ne craint-il pas que le festival soit annulé à la dernière minute ? "On vit dans cette peur là depuis un an et demi, et on a appris à vivre le moment présent. On sait que ça peut arriver à tout moment. On est préparé à ça", déclare-t-il. "Actuellement aucune assurance privée ne couvre un festival en cas d'annulation en temps de pandémie. En revanche, on a reçu un accord pour un accès à un fonds de garantie qui nous couvrirait en partie en cas d'annulation de la part des autorités", précise-t-il.

Une organisation compliquée ?

Comment s'est déroulée la programmation du festival, sous menace de la situation sanitaire ? "Convaincre les artistes ce n'est pas compliqué, ils ne demandent que de vivre, ils sont heureux de venir. Il a fallu revoir la programmation à la baisse, mais je me suis battu pour conserver des grands noms, comme par exemple Yseult. Ça fait deux ans que je veux la programmer et elle sera là", se réjouit-il. "Je me suis battu pour préserver l'ambiance conviviale de rencontre. Ce sera une petite formule, mais vous trouverez tout ça"

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